Régis, petit Nânon, Merci pour cet aveu,
Jamais de jugement, mais de la compassion,
Des erreurs dis tu ? Les tiennes importent peu !
Car elles n'existent que pour rappeler le « pardon ».
Nânon tu as grandit sans devenir un Âne,
Tout juste l'as-tu mimé, répondant aux âmes,
En mal de rires ou de ciel bleu, avec des Ami(e)s,
Allant même accompagner ceux qui sont partis.
De gré ou de force, d'autres sont en silence,
Tels des mules ils ont charrié ce qu'ils ont pu,
Comme toi, ils ont eu mal, tant ils y ont cru.
Reçois leur affection, ils t'en font confidence.
La vie serait presque une partie de Tarot,
Quand certains soirs les cartes nous sourient,
Puis à d'autres matins, elles nous oublient,
Garde en ton Coeur les moments les plus beaux.