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Textes et Nouvelles - A vos plumes

Bonjour,
Cette rubrique s'adresse à ceux qui souhaitent composer un texte, inspiré du réel ou non, un poème écrit jadis... Peut-être avez vous rencontré une situation insolite, rigolote, un quiproquo, un émerveillement durant un voyage.
Vous souhaitez partager l'anecdote avec vos amis du site ? ou tout simplement raconter ce que vous voulez, parce qu'à Vos yeux votre histoire demeurera la plus chouette, et aux yeux du lecteur aussi.

J'ouvre le sujet par un texte que j'avais composé l'an passé, d'autres seront publiés peut-être...
@u plaisir de Nous lire :)

Réponse de La Dolce

Bonjour,

Les saisons en Provence sont comme partout ailleurs. Succession de teintes et de leur infinie variation, qui nous transportent de la fécondité printanière à la rigueur hivernale, savant mélange de clair obscur de la croissance jusqu'au déclin.

Il y est un jardin sans jardinier, une terre lointaine, telle une amante qui n'appartient à personne, née d'un Amour éternel entre le Ciel et Mer, et qui ne sait dormir que dans les bras du Rhône.

La Camargue en hiver, c'est un désert de sel et de roseaux couchés par un mistral violent, ou quelques "fauves" noirs tournent le dos au vent, s'abritant à leur ami coiffé d'une crinière blanche. La couleur n'en est point une, seulement un contraste entre noir et blanc. Le silence y règne presque assourdissant et se gorge de repos. Le ciel y est si pur que la lumière intense, nous permet d'espérer en l'avenir plus chaud.

Le printemps arrive, et quelques pluies de mars viennent enfin arroser une terre assoiffée. Alors tout reverdit, et les oiseaux partis sous des contrées plus douces, y reviennent toujours y refaire leur nid.

C'est la saison des amours : quelques aigrettes blanches viennent se retrouver, des hérons gris, sarcelles et colverts sont à l'ouvrage. La nature est contente de tous ces rendez-vous, dans les roubines les iris jaunes déploient aussi leurs ailes, les rizières sont remises en eau, et le riz sera bientôt semé. Le blé est déjà haut, pas à maturité, et ces étendues vertes invitent presque à s'y rouler.

Ca y est, les éclosions arrivent, et voilà que les oiseaux se comptent par milliers. Maman colvert apprend à nager à ses petits. Ils la suivent et serpentent derrière elle, agités et craintifs s'ils la perdaient de vue. Se gorgeant d'insectes et de menus poissons, ils grossiront bien vite pour à leur tour l'année suivante, imiter leurs aînés. Il est des ragondins et des blaireaux sympathiques, non encore effrayés par les vilains chasseurs.

Mais la chaleur devient intense, et le blé vire au doré. Au loin le paysan moissonne :

- "faut le rentrer pour fin juillet ! "

Quel bonheur du haut de la machine, de voir au loin ce plat pays, où l'horizon lointain commence et jamais ne finit... Soudain quelle surprise, la machine s'arrête, un grand cercle de blé a été dévoré par un sanglier ! il en a tant mangé que sa panse en pèterait ! :

- "Allez réveille toi, zou j'ai du boulot, si j'avais eu le fusil..."
mais voilà qu'il s'étire et, d'une foulée lourde et endormie, rattrape derrière les roseaux sa ....... dizaine de petits.

- "Tant pis pour la moisson, et mon champ qui est foutu ! Et mon arpent de blé pour le bonheur que j'ai vu "

Nous sommes en été, et sur la route au loin, ce jardin est fréquenté par de drôles de zozios. quatre roues noires, un bruit assourdissant, on dirait presque...des estivants !

Les voilà descendus tout droit d'on ne sait où, pressés de voir la mer mais la route est encore longue. La terre est si lointaine, qu'elle ne semble jamais s'arrêter, pour mourir sur la grande bleue. Une halte, vite une halte, ils ont vu au loin le fameux « biou », qui vient, qui s'approche en levant son frontal de toute sa curiosité, l'oeil brillant mais méfiant, agitant ses cornes et grattant du sabot juste pour impressionner.

Des cornes ou des lyres si l'on veut bien y voir, ils ne sont pas méchants, ils sont seulement noirs. Sur leur dos, l'aigrette leur voisine nettoie leur robe des insectes qui le piquent, les voilà qu'ils s'animent : nos amis les moustiques !

Alors l'estivant reprenant sa route, a immortalisé son souvenir non sans peur et tatoué de cloques rouges, mais tout fier d'avoir su résister aux menaces de l'autochtone, et s'en va faire le tour du Vaccarès.
L'étang est un jardin à lui tout seul, oiseaux, poissons, insectes, mènent une vie équilibrée. Le bleu de l'eau confond le ciel et la terre, refuge et paradis des oiseaux, où l'homme ne peut loger.

Quand le crépuscule arrive, les oiseaux passent d'une rive à l'autre. Le bruissement des grandes ailes des flamants jouent leur musique, et se parent de l'orange du soleil qui se couche, et qui veut épouser le rose de leur plume douce. Chaque soir les grenouilles applaudissent de leurs chants, et toute la nature s'apaise en s'endormant.

Hélas, c'est bientôt la fin des vacances et les petits oiseaux devenus gros préparent leur départ. La lune leur dira les changements de temps, le soleil indiquera le Cap et puis...... Bon Vent.

Les migrateurs iront vers contrées fort belles, et rendront au repos la Camargue éternelle.

Réponse de Camphinois

Avec la mer du Nord
Pour dernier terrain vague
Et des vagues de dunes
Pour arrêter les vagues
Et de vagues rochers
Que les marées dépassent
Et qui ont à jamais le coeur
À marée basse
Avec infiniment de brumes à venir
Avec le vent de l'est
Écoutez-le tenir
Le plat pays
Qui est le mien
Avec des cathédrales
Pour uniques montagnes
Et de noirs clochers
Comme mâts de cocagne
Où des diables en pierre
Décrochent les nuages
Avec le fil des jours
Pour unique voyage
Et des chemins de pluie
Pour unique bonsoir
Avec le vent d'ouest
Écoutez-le vouloir
Le plat pays
Qui est le mien
Avec un ciel si bas
Qu'un canal s'est perdu
Avec un ciel si bas
Qu'il fait l'humilité
Avec un ciel si gris
Qu'un canal s'est pendu
Avec un ciel si gris
Qu'il faut lui pardonner
Avec le vent du nord
Qui vient s'écarteler
Avec le vent du nord
Écoutez-le craquer
Le plat pays
Qui est le mien
Avec de l'Italie
Qui descendrait l'Escaut
Avec Frida la Blonde
Quand elle devient Margot
Quand les fils de novembre
Nous reviennent en mai
Quand la plaine est fumante
Et tremble sous juillet
Quand le vent est au rire
Quand le vent est au blé
Quand le vent est au sud
Écoutez-le chanter
Le plat pays
Qui est le mien

Bee.., 31/01/2022 16:59 :
Quelle merveille ce mec

Réponse de boscavert

LES OISEAUX DÉGUISÉS
PAR LOUIS ARAGON


Louis Aragon
Tous ceux qui parlent des merveilles
Leurs fables cachent des sanglots
Et les couleurs de leur oreille
Toujours à des plaintes pareilles
Donnent leurs larmes pour de l'eau

Le peintre assis devant sa toile
A-t-il jamais peint ce qu'il voit
Ce qu'il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix

Ses secrets partout qu'il expose
Ce sont des oiseaux déguisés
Son regard embellit les choses
Et les gens prennent pour des roses
La douleur dont il est brisé

Ma vie au loin mon étrangère
Ce que je fus je l'ai quitté
Et les teintes d'aimer changèrent
Comme roussit dans les fougères
Le songe d'une nuit d'été

Automne automne long automne
Comme le cri du vitrier
De rue en rue et je chantonne
Un air dont lentement s'étonne
Celui qui ne sait plus prier.

Extrait de: Les Adieux et autres poèmes (1982)

Réponse de La Dolce

D'un Auteur Inconnu

Il a neigé toute la nuit. Donc je me lève tôt ce matin :

8h00: je fais un bonhomme de neige,
8h10: une féministe passe et me demande pourquoi je n'ai pas fait une bonne femme de neige.
8h15: je fais une bonne femme de neige.
8h 20: La voisine féministe se plaint de la poitrine trop généreuse de ma bonne femme de neige. Ça rabaisse les bonne femmes de neige à un objet de désir.
8h25: le couple gai du quartier me mentionne que ça aurait pu être deux bonhommes de neige.
8h30: les végétaliens du bout de la rue se plaignent du nez en carotte. Les carottes sont de la nourriture et non pas un objet de décoration.
8h35: je me fais traiter de raciste parce que le couple de neige est blanc.
8h40: la police débarque pour me dire qu'une plainte a été déposée.
8h45: la féministe en profite pour se plaindre à la Police. Le balai de la bonne femme de neige doit être enlevé au motif que la femme n'est pas qu'une simple ménagère.
8h50: le conseiller pour l'égalité des gens menace de m'évincer du conseil municipal.
8h55: le journaliste local se pointe. On me demande si je connais la différence entre un bonhomme et une bonne femme de neige. Je réponds: je ne sais pas. On me traite de sexiste.
9h00: je passe au bulletin de nouvelles radio, comme un sexiste, raciste qui cherche le trouble en ces moments difficiles avec la météo.
9h10: on me demande si j'ai des complices. Mes deux enfants sont arrêtés.
9h20 : Le voisin rouspète parce que la bonne femme de neige empiète sur son trottoir ! « les trottoirs sont faits pour le stationnement des voitures et pas pour les piétons ; vous prenez la place de stationnement d'un client potentiel des restaurants ! »
9h50 Un "pauvre" me reproche d'avoir mis un chapeau haut de forme sur la tête du bonhomme ! Le chapeau haut de forme est le symbole de l'aristocratie et du capitalisme !
10h00 Un groupe de Gilets Jaunes veut que je lui mette un gilet jaune. De peur qu'ils cassent tout, je cherche le gilet jaune dans ma voiture et le lui enfile.
10h05 : Le temps de rentrer pour me réchauffer un peu , voilà que mes oeuvres de neige sont taguées en vert, sans doute par un écolo du village : « NON au GRN ! » (Gaspillage de la Ressource Naturelle) !
20 minutes de pause enfin, quand soudain :
10h25 La Pasteure me fait gentiment remarquer que j'aurais pu faire don à Emmaüs du cache-nez en laine que j'ai mis au cou de ma bonne femme de neige. Il y a tant de personnes qui meurent de froid. Dispute elle appelle les Gendarmes.
11h00 Les gendarmes de passage exigent que j'enlève le balai des bras du bonhomme. Le manche du balai pourrait servir d'arme.
11h05 Le ton monte sérieusement quand je leur réponds qu'ils pensent comme des manches !
11h10 On m'embarque au commissariat pour outrage, j'y retrouve mes enfants.
11h15 Une équipe de la télé, alertée par je ne sais qui, filme toute la scène qui passe le soir aux infos régionales ! Je suis présenté comme un Elu devenu un dangereux terroriste !
11h30 On me relâche avec une convocation chez le juge dans 5 jours. Tous les chiens du village ont pissé contre mon bonhomme et ma bonne femme de neige qui sont tout jaunes, (comme les gilets)
La morale de cette histoire :<u/>
Il n'y en a pas, c'est le reflet du monde dans lequel nous vivons. La prochaine fois qu'il neige, je reste au lit ! et bonne nuit !

Réponse de La Dolce

LA CHANCE ET LE HASARD

Jamais, tu ne pourras rattraper le Hasard. Quiconque veut le maitriser le verra fuir, s'évaporer tel un mirage. Même le temps n'en fera jamais prise, il est sablier sans cesse retourné.

Le Hasard n'est pas aventurier, ni voyageur, il est partout et nulle part. Dans notre quête de certitudes, et d'absolue vérité, il vogue et cherche son Amour de toujours : la Chance.

Guère plus aventurière ou voyageuse, elle attend de se poser, elle attend son tour, pour retrouver son condamné à errer dans l'irréel. Qui rencontre le Hasard ne saura jamais si c'était Lui, si c'était Elle. Ils se ressemblent tant que toujours se confondent.

Pourtant, le soir en regardant le ciel, je les ai vus. On devine parmi les étoiles, les traces de leur passage, des scintillements, des diamants peut-être ? Et, perdus dans mes rêveries, ils ont brillé un trop court moment. Pour peu que nous formulions un voeu au bon instant, il paraît qu'ils transforment nos espoirs réellement.

Une nuit, le Hasard me confiait que sa Chance, serait de la rattraper. La Chance m'a confié, que rien n'est là par le fait d'Hasard, et qu'il revient à chacun de croire en leur union.

Quand la nuit arrive et vient pour nous reposer,
Les diamants de nos rêves seront-ils réalité ?
Les songes seraient les anges qui nous disent :
"Lève toi, et regarde dans le ciel, si tu nous vois,
Espère en ton étoile, filante ou éphémère,
Et des jours de bonheur tu seras millionnaire."


Souriez au Hasard pour que la Chance soit bonheur,
Sourions à la Chance, la nuit est sa demeure.

Réponse de Camphinois

Le jeu

Seize sont blancs. Seize sont noirs.
Alignement d'un face-à-face.
Selon son rang, chacun se place.
En symétrie, de part en part.
Les plus petits sur le devant.
Seize sont noirs. Seize sont blancs.
Huit fois huit cases. Un jeu démarre.

Joutes, et coups bas, et corps à corps,
et durs combats. Ultime effort
pour asséner à ceux d'en face :
%u201CÉchec et mat ! le roi est mort !%u201D

Complimenté est le gagnant.

Mais la revanche est dans le sang.
Déjà tout se remet en place.
Et du combat ne reste trace.
Tout aussitôt le jeu reprend.

Seize sont noirs. Seize sont blancs%u2026

N'ayant soixante-quatre cases
ni trente-deux participants,
mais autres nombres et autres temps,
la vie, pourtant, a mêmes bases

Réponse de La Dolce

Si rien n'est plus inhumain que l'humain.
Il est pourtant sur le site, un Breton dont l'humanité fait chaud au coeur.
Je lui dédie ce récit : A notre Ami Penn Ar Bed.


*****************

L'histoire se passe dans les années 1970, en Morbihan au Hameau de Kerunon (Guidel).

Nous partîmes en famille pour une région lointaine, célébrer la semaine suivante le mariage de mon frère Aîné avec une Lorientaise aussi jolie que sa région. Le voyage fût long, et la Renault 16 nous menait à bon port. Ainsi, un matin d'Août, nous traversions la France pour arriver de nuit, fourbus après des heures de route, dans une campagne noire et calme, et semble-t-il isolée : Kerunon.

Nous gîtions dans un corps de ferme habituellement réservé aux pèlerins en route vers Auray, ou aux campements de scouts. La clef était, comme convenu, sous le paillasson à l'entrée. En pleine nuit nous avons, non sans peine, trouvé l'interrupteur pour avoir, juste un peu... quelque lumière. Aucun superflu, de quoi dormir et un réchaud double feu, avec une douche au fond d'un couloir. Nos pas pourtant timides, faisaient craquer le plancher de bois, animant une ambiance assez particulière :

- Tu crois qu'on va rester ici ? chuchotait ma Mère tremblante de doutes,
- Mais oui, dormons d'abord, demain il fera jour... rassurait mon Père.


Courbaturés par le voyage, nous avions dormi profondément. Le lendemain matin, le voisin fermier s'inquiétait de ne point voir ouvrir les volets, bien que le coq jouait de sa musique. Nous n'avions pas remarqué en arrivant, qu'il y avait une ferme voisine proche de "notre" nouveau toit. C'était l'Oncle de la future "mariée" qui vivait avec sa mère de 90 ans au moins. Tambourinant à la porte, nous tombions de nos lits pensant qu'il y avait un souci, et totalement affolés ! :

- Demat les Sudistes, bien dormi ?
- Heu... oui merci mais qui êtes vous ?
- Le Tonton Pierre ! Viendon le sudiste, on va chez la Mère, on va « monger ».


A peine éveillés, habillés à la « va-vite », nous allions chez ce voisin dont la Mère arborait la coiffe bigoudène. Elle ne parlait pas le français, mais son sourire était bien suffisant. Ces fermiers vivaient dans une salle à manger en terre battue, avec une table et bancs en bois. L'étable jouxtait cette pièce immense, dont le mur de cloison était percé de grands trous, d'où sortait la tête des vaches. Les yeux de ma Mère frôlaient la crise de nerfs quant à ceux de mon Père, ils étaient de plus en plus heureux.
- Vous... Heu... Vous mangez avec les vaches, demandais-je toute hésitante,
- Dame Oui petiot' ! ça nous chauff' l'hiver !


Comment une vache servait de chauffage, ce fût une question surréaliste !

Sur la table de bois, une toile cirée légèrement grasse invitait peu à se restaurer. Pourtant, la brioche et le beurre, et quelques tranches de jambon cru eurent tôt fait de nous détendre. En guise de café nous avons bu le cidre, et vu mon jeune âge j'ai apprécié ma première ivresse. Premier verre un peu rugueux, le second ne me fut pas servi. Une vache au coin de la salle semblait me fixer, à quoi pensait-elle ? Sissi était son nom, bizarre pour une vache.

Quant au Tonton et mon Père, il semblait que l'alliance Sudo Bretronne était en bonne voie.

- Dis donc le Tonton, comment on branche l'eau dans le gîte ?
- J'te tourn' la clef, sinon t'as l'eau du puits.
- Il est où ton puits ?
- Derrièr' l'établ', viendon y voir.


Appréciant la proximité de l'étable d'avec le puits, l'ancienneté de l'étable, l'état et l'odeur de l'eau qui était au fond, nous nous sommes résolus, à grands regrets répétés, à choisir l'eau potable et à aider Tonton à dérouiller une clef plutôt récalcitrante.

Après avoir remercié nos hôtes, nous partions rejoindre notre gîte désormais remis en eau, faisant quelques projets de courses, et de découverte alentour. Sur la route vers Guidel, nous avons pris un bain sur la plage et y retournions dès que possible pour voir le miracle de la marée. Par chance nous bénéficions d'une sorte d'été indien. L'eau était fraîche, vivifiante, le soleil bien présent donnait au sable fin de Pen Er Malo, de magnifiques reflets roses orangés.

De retour de la plage, en direction de Keryado, nous devions stopper le moteur pour laisser passer un troupeau. Assise à l'arrière de la voiture, je n'avais pas pris soin de remonter la vitre quand tout d'un coup, la vache qui m'avait visé le matin même au petit déjeuner, me lavait la figure d'un coup de langue monumental. Jamais je n'ai vu de grosses dents de si près, et n'ai du m'essuyer le visage dégoulinant de larmes et de bave. C'était SISSI qui m'avait reconnue ! j'avais reçu le bisou impérial, de la plus affectueuse des vaches selon le Tonton ! Tu parles !

Deux jours plus tard, nous sommes conviés à un baptême qu'il fallait absolument célébrer, tradition qui porterait bonheur aux futurs époux, ou malheur si on ne baptisait pas. En fait, le prétexte était bien trouvé par le Tonton pour réunir ses copains et nous faire participer à un moment d'anthologie.

En bon paysan, il faisait "son" cochon derrière le poulailler. Trois porcelets grassouillets et prospères, jouaient de leur groin et défonçaient le grillage qui les séparait des poules. Le moment était donc venu de leur mettre une boucle dans le groin. (Demeurons persuadés que le piercing est inventé par les Bretons). Le milieu paysan n'a rien d'arriéré : il est capable de survivre dans les pires conditions, contrairement aux citadins souvent dépourvus de tout sens vital.

Ainsi, chacun des copains tenant un porcelet sous le bras, s'approchait du Tonton qui de sa pince, mettait « une boucle de nez » aux trois petits cochons :

- Gruiiiiiiiii, gruiiiiiiiiii

Un à un, trois fois de suite, les porcelets ont ameuté toute la campagne qui s'est tue bizarrement. Ce sont des barbares ai-je pensé, mais j'avais oublié le jambon et le beurre... Evidemment le baptême s'est fait au Cidre. Le Tonton avait un pressoir aussi. Et les bouteilles défilaient en guise d'eau bénite sur les cochons, et surtout dans le seul et unique verre qui passait de main en main.

Je revois toujours ce verre que toutes les familles ont eu, un duralex avec les deux rainures sur le pourtour. Il n'était plus blanc, mais culoté telle une pipe en buis. Ce verre devenu marron avait servi depuis des années à tout le hameau ou presque, le cidre était épais, et personne n'en fût jamais malade. Boire dans le même verre, historique de surcroit, est le symbole du partage et de la fraternité.

Après cette "bénédiction" salutaire et indispensable pour ces petits cochons, l'union Sudo-Bretonne était définitivement scellée. Nous les retrouvions le jour de la cérémonie du mariage, où la fête a duré deux jours. Di Diou pensaient mes Parents, voilà des gens qui prennent le temps de vivre et ont le sens de l'essentiel.

Des années durant, nous retournions en Bretagne, en Ile est Vilaine qui ne l'est pas, et d'autres contrées authentiques de ce plat pays aux charmes profonds qu'eux seuls savent préserver. Je garde en mémoire ce Tonton d'adoption et le sourire de sa Mère : Malgré une vie dure et leur visage tanné par le labeur, les rides de leurs tempes apparaissent comme des rayons de soleil qui, parait-il, n'y brille pas, et pourtant...

Kenavo amis Bretons.

Bee.., 31/01/2022 17:04 :
J'adore. Bises

Réponse de Camphinois

J'ai toujours su que je t'aimais, d'un amour profond, sincère, presque ridicule tant je peux paraître fleur bleue en t'évoquant. Mais en entendant cette Marseillaise chantée par le peuple anglais à Wembley, j'ai compris que je brûlais d'amour pour toi, ma France, mon pays, ma patrie.

Tu m'évoques tant mon village natal perché sur une colline, où il fait toujours beau, où mes copains ont toujours dix ans et font du vélo avec insouciance sur des rues mal goudronnées, où mes ancêtres reposent, non loin de cette école communale où les dernières craies bruissent sur les ultimes tableaux en ardoise. Ma France, tu es cette Beauce d'où vient ma grand-mère, tu es cette campagne que mon grand-père traversait pour la rejoindre. Tu es cette lumière que mes arrières grands-parents ont certainement vu reluire à l'horizon, fuyant la Pologne, pendant la guerre.

Ma France, j'aime ton caractère, ta liberté, ton histoire, ta culture millénaire. Tu es ce pays d'humbles ouvriers dont je suis issu, un peuple fier, digne, qui a rêvé de communisme ; comme je suis descendant de travailleurs de la terre. Un mélange de gueulards et de taiseux, à ton image ma France : frondeuse et parfois frileuse.

Je m'enivre de tes parfums, des aubépines qui s'épanouissent parfois sauvagement le long d'un mur, de tes églises aux bancs qui grincent, de tes cafés où le monde se fait et se défait autour d'un ballon de blanc. J'ai toujours estimé que tu avais tout donné aux miens avec tes écoles, ton sens de la solidarité. Les droits, les devoirs, la santé. On vit quand même bien, en France. Et de Villon à Molière, en pensant par Hugo, Sartre, Debussy, Proust, Manet, Poussin, Lully, Rimbaud, ta richesse se révèle incommensurable, et ce sont ces milliers de génie qui à chaque catastrophe ressuscitent pour mieux redire à la face du monde combien tu es immortelle et jamais fatiguée de te relever.

Du Louvre aux sables de Cabourg, des terribles forêts de Verdun jusqu'aux ocres rochers de Provence, tu es un livre de poésie ouvert aux regards du monde. Être français, c'est avant tout aimer le Beau. Parce que tu as voulu être Athènes, Rome et Jérusalem, tu es devenue un peu des trois. Harmonieuse, glorieuse et lumineuse. A la fois jardin et palais, temple de la Raison et réceptacle du Sentiment. Tu es un pays devenu bijou.

La Dolce, 17/02/2022 21:21 :
Oui.

Réponse de PENN AR BED

CAMPHIN,
J'ai la mémoire qui flanche dis moi quand tu as entendu les ANGLAIS chanter la MARSAILLAISE et à quelle occasion, car hormis le GOD SAVE THE QUEEN et boire de la bière ils ne sont pas très doués ni pour le foot encore moins pour le RUGBY en 2020 quand ils gagnent le tournoi d'automne personne n'a vu l'en avant hormis moi et mon fils, ce qu'ils ont reconnu deux jours plus tard.
AMICALEMNT.
PENN

Camphinois, 31/01/2022 12:09 :
c est du ressenti ou de la critique gratuite ?
La Dolce, 31/01/2022 13:04 :
Houuu mes 2 amis se réclament d'un patriotisme, tels deux potaches ce qui prouve qu'ils n'ont pas vieilli.
Tenez, vous me donnez une idée, ma prochaine nouvelle sera consacrée aux Anglais, un peu satyrique, peut-être affectueuse qui sait ? Nos cousins Anglais (heu.... huuuum disons nos voisins, restons fairplay !!) ne manquent pas de piquant. En espérant que cette histoire scelle votre réconciliation.
Byeeeeee à bientôt :)
Camphinois, 31/01/2022 13:10 :
Est ce une bonne idée mon cher Watson ?

Réponse de PENN AR BED

c'est du ressentI , j'ai les ANGLAIS en travers de la gorges depuis la guerre de cent ans, tu vois cela date un peu: mais réponds à ma question svp, car là c'est le trou noir.
Je ne suis pas très enclin à penser qu'ils chantent notre MARSEILLAISE; elle est bien à nous au moins : ils ne vont pas nous la voler quand même: bien que avec eux on ne sait jamais un coup c'est blanc un coup c'est noir.
AMITIES.
PENN

La Dolce, 31/01/2022 13:17 :
bah Oui Penn, et Jeanne d'Arc ... t'as vu ce qu'ils ont fait pfff !!
Camphinois, 31/01/2022 13:23 :
Mais ils nous ont donne les Beatles c'est pas rien
Camphinois, 31/01/2022 13:33 :
Les Français sont les gastronomes de l'amour. Les Anglais les exécutants.
Pierre Daninos
Bee.., 31/01/2022 17:06 :
Tu ne peux tout de même pas dire Qu'ils ne jouent pas bien au rugby. Ils ont remporté plusieurs fois le Tournoi des 6 nations. Non?
La Dolce, 31/01/2022 17:49 :
Bee, va tout de même falloir qu'ils nous expliquent pourquoi ils ont inventé un ballon tordu !

Réponse de PENN AR BED

CAMPHIN,
tu n'était peut-être PAS NE MAIS UN MOT DU GENERAL DE GAULLE SI LES anglais entrent de le marché commun ça sera la CHIANLIT ce ne quoi il avait tout à fait raison, ils ont toujours semé la MERDE , souviens - toi de MERS EL KEBIR c'étaient des amis des pro FRANCAIS, mon oeil, ils se croient encore au 19 ème siècle à l'époque il régnaient sur le monde ce n'est plus vrai aujourd'hui!!!!!!!!!!!
AMITIES
PENN

Réponse de boscavert

Des archéologues britanniques ont découvert, sur un site mésolithique anglais proche de Stonehenge, des reliefs alimentaires vieux de 8.000 ans. Surprise ! Ces derniers comprenaient notamment... des cuisses de grenouille. Les Anglais auraient-ils dégusté ce mets culinaire avant les Français ?
Les cuisses de grenouilles composent un plat typiquement français. C'est d'ailleurs lui qui a donné l'idée aux Britannique de nous surnommer "froggies" ("frog" signifiant grenouille en anglais). Pourtant, il se pourrait que les premiers "mangeurs de grenouilles"ne soient pas ceux qu'on pense ! Selon une nouvelle étude, les Anglais, pourtant peu réputés pour leur cuisine, aient eu l'idée d'en cuisiner bien avant les Français.

Le site de Mead Blick, près d'Amesbury dans le sud de l'Angleterre, à moins de 2 km du célèbre l'ensemble mégalithique de Stonehenge, a fait l'objet de fouilles qui ont livré d'importants vestiges du Mésolithique, l'époque intermédiaire entre Paléolithique et Néolithique. Au total, 12.000 objets et fragments, dont 650 os d'animaux ont été retrouvés.

Ces vestiges sont des restes d'aliments autrefois consommés par des hommes il y a plusieurs milliers d'années. Or parmi eux, figure la plus ancienne cuisse de grenouille cuite connue au monde, vieille de 8.000 ans.

Des grenouilles au menu
"Selon les premières observations, il y a quelques milliers d'années, des gens auraient dégusté, sur ce site, un menu composé de cuisses de grenouilles, d'aurochs, de sangliers et de cerfs accompagnés de noisettes en plat de résistance, plus du saumon et de la truite, et des mûres en dessert", explique David Jacques, archéologue à l'Université de Buckingham, repris par le Daily Mail.

Un plat plutôt sophistiqué qui a de quoi en apprendre beaucoup aux archéologues qui tentent encore de comprendre les habitudes des hommes qui vivaient à cette époque. "C'est important pour comprendre la façon dont les personnes vivaient, près de 5.000 ans avant la construction de Stonehenge ...", ajoute David Jacques.

La plus ancienne colonie permanente au Royaume-Uni ?

Le scientifique espère que les découvertes issues de ces fouilles, une des plus grandes collections de silex et d'ossements d'animaux cuits d'Europe du nord-ouest, aideront notamment à confirmer Amesbury comme la plus ancienne colonie permanente au Royaume-Uni.

Pour Andy Rhind-Tutt, directeur du Musée d'Amesbury, l'environnement hydro-climatique favorable du site pourrait aider à expliquer la création du mystérieux Stonehenge : "personne n'aurait construit Stonehenge sans qu'il y ait quelque chose d'unique et de vraiment spécial dans la région", conclut-il.

La Dolce, 31/01/2022 16:21 :
Super !

Réponse de Du calme...

Prologue
Pour servir de prélude à une introduction ou de préambule à une entrée en matière.
Le soir tombait. Il tombait bien d'ailleurs, juste à pic pour assister le jour, dont le rapide déclin laissait prévoir qu'il ne passerait pas la nuit.
A l'horizon, dans une apothéose de gloire comparable à celle de la sécurité sociale, le soleil se couchait.
C'était un vigoureux coucher de soleil et les plus vieux du pays disaient que de mémoire de plus vieux du pays, ils ne se rappelaient pas d'en avoir contemplé d'aussi réussi depuis le début de leur carrière de plus vieux du pays. Il faisait bon, l'air était saturé de senteurs parfumées où dominaient les odeurs poivre et sel des barbouziers nains et des gougnafiers moléculaires.
Au zénith, Vespa, l'astre bénéfique des usagers du vélomoteur allumait ses feux de position.
Le paysage, d'une émouvante grandeur était également grandeur nature et l'on entendait sous l'ormeau battre la crème fraîche à coups de marteau.
Au détour d'un chemin, un moustique aux yeux bleus, bègue au surplus et fainéant de surcroît venait se vautrer sur le faîte d'un brin d'herbe pour y attendre la suite des évènements.
Dans la cité toute proche, chacun organisait sa vie nocturne au mieux des intérêts supérieurs de la nation.
A la lueur d'un réverbère, deux ivrognes échangeaient des voeux à l'occasion de la nouvelle lune tandis qu'un fils de famille dévoyé préférait s'engager dans une rue adjacente plutôt qu'à la légion étrangère.
Assise sous la lampe, une jeune femme, qui attendait un enfant s'apprêttait à aller le chercher à l'autocar de 22h.
En sa mansarde, un étudiant qui préparait sa licence de lettres compulsait fébrilement les textes des grands philosophes depuis l'époque de confucius jusqu'à mercredi en 8.
Sur sa table de salle à manger, un monteur de chauffage central qui avait apporté du travail à finir à la maison, terminait le rivetage d'une chaudière à mazout.
Dans un fauteuil empire et en rebs imprimé un vieux bibliophile lisait l'introduction à la vie des vôtres de Trainard de jardin. C'était un beau vieillard, la moustache coupée au ras du sol, la barbe taillée à la blanquette à l'ancienne, il entrait dans sa 77ème année mais admirablement conservé, il en paraissait à peine 82.
Enfin dans une brasserie un colonel en retraite soupirait mélancoliquement, avoir commandé un régiment, bougonnait-il, et se voir réduit à commander une choucroute, quelle dérision.
Et le temps passait. Les braves gens s'endormant les uns sur le dos, les autres sur le rôti songeaient que tout compte fait tout n'était pas si mal dans ce meilleur des mondes possible, en regrettant toutefois que dans l'ensemble cette possibilité soit si limitée.
En résumé, tout était en ordre, chaque composante de ce climat nocturne ayant fait consciencieusement son devoir, plus rien ne s'oppose à ce que commence réellement le récit qui attend sagement et patiemment que le feu vert lui soit donné pour passer à l'action.
Pas d'opposition ? Pas d'objections ? Alors place à ce qui suit.

Réponse de Bee..

J'attends

Réponse de PENN AR BED

BOSCAVERT,
Avec les ROSBIFS: il faut s'attendre à tous : eux manger des grenouilles je rêve et de plus ils se permettent de se payer de notre tête car il est vrai que beaucoup mangent des cuisses de grenouilles en FRANCE, pas moi: trop d'os pour peu de viande!!!!!!!!!!!
Enfin si cela à permis de faire des découvertes importantes c'est le principal!!!
A cette vitesse je me demande si nous allons rester dans le FINISTERE, nous sommes bien proche de LA PERFIDE ALBION et ils viennent en masse ici pour trouver le soleil et le calme ces rigolos!!!!!!!!!
AMITIES.
PENN

Réponse de Du calme...

Pour en revenir, ce qui n'est pas nécessaire, aux propos anglophiles ou phobes, l'Anglais est appelé ainsi à cause de ses traits anguleux. C'est pourquoi les Anglais sont tous des angulés, tandis que le porc, lui, est un ongulé comme le Français.
Alors que le porc et le Français sont omnivores, l'Anglais mange du gigot à la menthe, du boeuf à la menthe, du thé à la menthe, voire de la menthe à la menthe.
Les deux caractéristiques essentielles de l'anglais sont l'humour et le gazon. Sans humour et sans gazon, l'anglais s'étiole et se fane, et devient creux comme un concerto de Schoënberg, notamment ses quatre quatuors à cordes dont l'atonalité fondée sur la méthode sérielle nous casse les couilles.. Il tond son gazon très court, ce qui permet à son humour de voler au ras des pâquerettes.
Non content de faire bouillir les viandes rouges, l'Anglais fait cuire les vierges blanches, telle Jeanne d'Arc qui mourut dans la Seine Maritime et dans les flammes en lançant vers Dieu ce cri d'amour : "Froid, moi ? Jamais, grâce à Thermolactyl Damart, l'autre façon d'être une sainte !"
Exemples de flegme britannique :
1) Quand une bombe de cent mile mégatonnes tombe dans sa tasse de thé, l'Anglais reste plongé dans son journal et dit "Hum ça se couvre"
2) Quand il se met à bander, l'Anglais reste dans sa femme et dit : "Hum, ça se lève"
Les Irlandais sont-ils anglais ? Bien sûr, à ce détail près que les Irlandais sont les seuls Anglais qui sont gais comme un Italien quand il sait qu'il aura de l'amour et du vin. Et pourtant, les Irlandais, ça mange pas de pain.
L'Anglais est-il une créature de Dieu ?
Certes. Nous sommes tous des créatures de Dieu. L'agnelet qui va au ruisseau est une créature de Dieu.
Même la hyène et le chacal chafouin sont des créatures de Dieu.

Réponse de Du calme...

Du calme..., 02/02/2022 01:45 :
Désolé, bel oiseau rouge si ce n'est pas du texte,
Et que tu bouges, ignorant le contexte

Réponse de Du calme...

Après bien des années à courir l'univers
Trois savants cosmonautes revinrent sur la terre
Ils annoncèrent bientôt qu'ils avaient de leurs yeux
Vu notre créateur, celui qu'on nomme Dieu
Le monde chaviré attendait plein d'espoir
La fusée des savants qui bouleversait l'histoire
Des quatre coins du monde, les grands théologiens
Vinrent se rassembler pour attendre en lieu saint
On voulut conserver à cette réunion
Une vraie neutralité pour toutes les religions
Et on choisit une île au bout du Pacifique
Que l'on avait soustraite aux essais atomiques
On pouvait voir le Pape, rêvant sous les palmiers
Aux rythmes langoureux des douces vahinés
Comme un simple touriste, un évêque anglican
Se dorait au soleil sous son panama blanc
Des juifs et des laïques y faisaient les cents pas
Au milieu des indiens, des russes et des chinois
Et tout ce gentil monde dans un unique choeur
Qui priait en secret que ce Dieu soit le leur
Chaque seconde passait plus longue qu'une année
Tous les peuples vibraient d'une même anxiété
L'instant était venu où l'on saurait enfin
Qui se cache là-haut derrière le mot divin
Pour célébrer ce jour unique dans l'histoire
Y avait toutes les télés en couleur et en noir
À l'exception pourtant de notre ORTF
Qui était tombée en panne le matin, enfin bref
À 14h28, à l'instant annoncé
On vit du bout du ciel descendre la fusée
Quelques instant plus tard, le saint hélicoptère
Repérait la cabine ballottée par la mer
On vit plonger bientôt les fameux hommes-grenouilles
Qui évitent en principe que les savants se mouillent
Je vous passe les détails de la cérémonie
Et je reprends plus loin la suite de mon récit
Dans un silence unique, le chef de la mission
S'adressa en ces termes aux chefs de religions
Messieurs, le monde est grand et l'erreur est humaine
Ce que je vais dire va vous faire de la peine
Car si un Dieu unique un jour nous a créé
Il n'est pas pour le moins comme vous l'imaginez
Je me dois aujourd'hui de dire ce que j'ai vu
À vous de décider si vous êtes déçus
Car le Bon Dieu du ciel, maintenant, c'est certain
Est un être charmant de sexe féminin
Et je dois ajouter à sa plus grande gloire
Que c'est une jolie fille et qu'en plus, elle est Noire
Il ne faut jamais, jamais jurer de rien
Source : LyricFind
Paroliers : Hugues Aufray
https://www.youtube.com/watch?v=PNl1ed-Moe8

Réponse de Du calme...

Et le plus grand fou créa ceci, en se débrouillant pour que chaque finale de vers soit une lettre, de A à Z

L'inventeur du W

Ça pourrait être l'histoire d'un anaconda,
Ou celle d'un fringant abbé
Qui distribuerait des fessées
A qui ne voudrait pas l'aider
A trouver des motifs oiseux
Pour cueillir ses coquins bénéfs

Ce serait l'aventure d'un geai
Qui parerait les coups de hache
D'un fermier du Royaume Uni

Ou d'un enfant qui s'assagit
Si sa mère se fait du tracas ;
Il fait bien attention à elle
Lui dit dix mille fois qu'il l'aime
Qu'il ne veut pas lui faire de peine
Qu'il avalera son sirop

Ou un conte parlant d'une poupée
Amoureuse d'un soldat vaincu
Qui s'en va courir la Terre
Pour oublier sa tristesse

Ça se passerait un soir d'été
Quand la lumière devient ténue
Lorsqu'on a du mal à trouver
L'inventeur du W
Qui se faisait une idée fixe
De ne se vêtir que d'habits grecs
Devant sa matrone et ses aides

Ça pourrait faire vingt-six lettres
Qui se suivent au bout de leur ligne

Réponse de Du calme...

La Dolce, 03/02/2022 10:01 :
Glauque... tchin tchin

Réponse de Du calme...

Certains ont du mal avec les s et les z, à cohabiter les x
https://www.youtube.com/watch?v=TQ40R7oukDA,
d'autres non

Réponse de Du calme...

Bientôt l'intégrale sur cette chaine :
https://www.youtube.com/watch?v=bhLYjtWOxlQ

Réponse de Du calme...

Souffrant, probablement
D'avoir fait l'acrobate
J'essayais un traitement
De médecine hydropathe
Savoir un bain brûlant
Comme l'est l'eau des pâtes
Dans le gros ventre blanc
D'une baignoire à pattes
Je baignais dans ma vase
Et regardais crever (crever)
Des petites bulles de gaz
Me plaisant à rêver
Que je portais la robe
De bure ou le burnous
D'où jaillissaient les globes
Cagneux de mes genoux
La mare m'appelait
Comme ce qui est trouble
Comme ce qui est laid
Comme ce qui est double
Ce qui a deux côtés
Comme tout ce qui cache
Sous sa lisse surface
Un monde tourmenté
Le brouillard enveloppant
Le murmure de la mousse
De même que le serpent
Du tuyau de la douche
Le groin du sèche-cheveux
Et le savon baveux
Évoquant un crapaud
Assis et vert de peau
Affligé de pustules
Ou encore mes rotules
Émergées devant moi
Ouvrant des yeux fendus
Sur mon individu
Comme sur une proie
Les yeux d'un caïman
Ramenaient à maman
Ma mère avait si peur
Que je tombe dans la mare
Et dans ce qui est trouble
Et dans ce qui est double
Ce qui a deux côtés
Et dans tout ce qui cache
Sous sa lisse surface
Un monde tourmenté
Mon eau refroidissait
Le trou du dévidoir
En avalait l'excès
Et je l'écoutais boire
À petites gorgées
Au bout de la baignoire
Où il aimait nager
Sorte de grotte noire
Terrier a deux entrées
L'autre étant le siphon
Par où les eaux s'en vont
À grands bruits aspirées
Dans le réseau d'artères
De la tuyauterie
Jusqu'à l'humide abri
Au centre de la Terre
Solitaire et sévère
Meublé de stalactites
D'une femme aux yeux verts
Comme la mare interdite
Elle est représentée
Au pied de Saint-Michel
Ou de Saint-Georges en selle
En hydre épouvantée
Le Saint l'immobilise
Brandissant son épée
Je l'ai vu à l'église
Il va la découper
Car elle est un dragon
Et sa tête est affreuse
Quand elle sort de ses gonds
Mais si elle est heureuse
Plus d'écailles, plus d'ailerons
Ses cheveux font des boucles
Au milieu de son front
Rutile une escarboucle
C'est un très beau rubis
Que la vouivre abandonne
Auprès de son habit
Lorsqu'elle se déboutonne
Dans l'herbe de la rive
Avant d'entrer dans l'eau
Voici ce qui arrive
À qui a le culot
De toucher son trésor
Lorsqu'elle est dans l'étang
Voici quel est le sort
Funeste qui l'attend
Onduleux et rampant
Tout un flot de serpents
Surgit et vous dévore
Et si dans un effort
Ou plutôt par miracle
On échappe au festin
Le rubis dans le sac
Se transforme en crottin
Ma mère avait si peur
Que je tombe dans la mare
Par le trou du trop-plein
Une voix fit coucou
Elle y passa la main
Elle y passa le cou
Elle y passa un bras
Une jambe, un genou
Arrivant du Jura
Car c'est là le chez-nous
Le pays où est née
La vouivre des lavoirs
On passe sans les voir
Ils sont abandonnés
Au cresson des fontaines
Et à l'écroulement
Ce sont des monuments
D'une époque lointaine
Elle a quitté les vignes
Où l'on fait du vin jaune
Elle est venue en ville
Car c'est là qu'est la faune
Laissant les vieilles poutres
Les ruines de châteaux
Et leurs douves sans eau
Sans brochets et sans loutres
Elle a pour privilège
La jeunesse éternelle
Sa peau se renouvelle
Y compris celle du siège
Elle est toujours gracieuse
Son corps est souple et beau
Sa vue est délicieuse
Et le savon-crapaud
Ouvrait de grands yeux vides
Mais néanmoins avides
Que deux bulles lui faisaient
Dans mes paumes en creuset
Je lui donnais à boire
Un peu d'eau, qu'elle buvait
C'était charmant à voir
Comme son derrière bien fait
De sa langue bifide
C'est-à-dire à deux bouts
Que les serpents dévident
Pour s'informer de tout
Et d'un peu de salive
Salive vaut lessive
Chez les hydres-griffons
Elle me mit un savon
Et je me laissais faire
Grand amateur de soins
D'huile de vétiver
De teinture de benjoin
Trouvant très agréable
Que l'on s'occupe de moi
Comme maman, autrefois
De l'enfant malléable
Maman avait si peur
Que je tombe dans la mare
La mare qui est trouble
La mare qui est double
Et qui a deux côtés
Comme tout ce qui cache
Sous sa lisse surface
Un monde tourmenté
"N'essaie pas de me suivre
Chacun va son chemin"
Disant ces mots, la vouivre
Me serra la main
Emporta ses richesses
Dans le petit trou noir
Et qui chuintait sans cesse
Au bout de la baignoire
Comme Sainte-Marguerite
De la légende dorée
Où elle y est décrite
Sortant régénérée
Du ventre du dragon
Je me sentais renaître
Vivant et heureux d'être
Dans un état second
Les pieds dans les voraces
Chenilles du tapis
Sans retrouver de traces
De vouivre, de rubis
Questionnés sur ce point
Le savon, la pierre ponce
Taciturnes témoins
Demeuraient sans réponse

Du calme..., 02/02/2022 02:40 :
thomas fersen la mare

Réponse de Du calme...

Réponse de Du calme...

Réponse de Du calme...

ATTENTION
Léo Ferré : Il n'y a plus rien
https://www.youtube.com/watch?v=cVvDjJ9EtPQ&t=811s

Réponse de Du calme...

Jadis, au lieu du jardin que voici
C'était la zone et tout ce qui s'ensuit
Des masures des taudis insolites
Des ruines pas romaines pour un sou
Quant à la faune habitant la dessous
C'était la fine fleur, c'était l'élite
La fine fleur, l'élite du pavé
Des besogneux des gueux des réprouvés
Des mendiants rivalisant de tares
Des chevaux de retour des propres à rien
Ainsi qu'un croque-note, un musicien
Une épave accrochée à sa guitare
Adoptée par ce beau monde attendri
Une petite fée avait fleuri
Au milieu de toute cette bassesse
Comme on l'avait trouvée près du ruisseau
Abandonnée en un somptueux berceau
À tout hasard on l'appelait "princesse"
Or, un soir, Dieu du ciel, protégez nous
La voila qui monte sur les genoux
Du croque-note et doucement soupire
En rougissant quand même un petit peu
"C'est toi que j'aime et si tu veux tu peux
M'embrasser sur la bouche et même pire"
"Tout beau, princesse arrête un peu ton tir
J'ai pas tellement l'étoffe du satyre
Tu as treize ans, j'en ai trente qui sonnent
Grosse différence et je ne suis pas chaud
Pour tâter d'la paille humide du cachot
Mais croque-not', j'dirais rien à personne"
N'insiste pas fit-il d'un ton railleur
D'abord tu n'es pas mon genre et d'ailleurs
Mon coeur est déjà pris par une grande"
Alors princesse est partie en courant
Alors princesse est partie en pleurant
Chagrine qu'on ait boudé son offrande
Y a pas eu détournement de mineure
Le croque-note au matin, de bonne heure
À l'anglaise a filé dans la charrette
Des chiffonniers en grattant sa guitare
Passant par là quelques vingt ans plus tard
Il a le sentiment qu'il le regrette

Réponse de Du calme...

Réponse de PENN AR BED

DU CALME,
Bonjour, je t'informe que je ne suis pas ANGLOPHOBE: je n'aime pas les ANGLAIS hormis quand nous leurs mettons une claque au RUGBY, toi comme moi reconnaissons un ANGLAIS sur mille personnes c'est le seul avec une raie, sapé comme un PRINCE ou un sac à patates c'est selon, se prenant pour le NOMBRIL du monde.
Il y a 33 ans environ : notre fils ainé avait un correspondant ANGLAIS hyper sympa , de plus talonneur au RUGBY:
super, un soir nous ouvrons un bocal de pâté de ma fabrication notre SCOTH se régale jusqu'au moment où notre fils lui demande s'il savait ce qu'il mangeait: pour lui c'était génial quand ARNAUD lui dit qu'il mangeait du pâré de lapin: il est devenu cramoisi et n'a pas terminé son pâte, en ANGLETERRE les lapins sont des animaux de compagnie. Là je comprends la réaction de SCOTH: mais à l'époque je ne savais pas ça.
Enfin pour te dire que c'était un super gentil garçon et que j'ai gardé un très bon souvenir de lui.
AMITIES.
PENN

Réponse de La Dolce

Un grand Merci David. Tu DONNES aux lecteurs de bons et longs moments. On plane.
Ma modeste réponse est en musique, il Ozera sans doute... j'en formule le voeux.
https://www.youtube.com/watch?v=DEIf5H21a7I
Y. Noah.

Réponse de Camphinois

Comme tout le monde, vous connaissez le "roast beef" anglais ou "rosbif " à la française et même sa version en franglais le "rostbeef". Autant de noms pour un rôti de boeuf à la cuisson maîtrisée et particulière. Mais savez-vous quels sont les secrets de sa cuisson ? Retrouvez ici tous nos conseils pour devenir un as de la préparation et de la cuisson de cette délicieuse viande de boeuf.
Le rosbif (ou "rosbeef" pour certains) demande une cuisson très particulière puisque ce rôti de boeuf demande d'être cuit à l'extérieur tout en restant très tendre et rouge à l'intérieur.
Découvrez nos meilleures recettes avec du rôti de boeuf.
Quel temps de cuisson pour le rosbif ?
Choisissez un morceau de viande de qualité chez votre boucher et adaptez sa taille selon le nombre de personnes que vous attendez au repas, on précise qu'un rosbif de 1 kg peut convenir à quatre bons mangeurs. Le temps de cuisson va alors dépendre du poids que pèse votre rosbif : comptez 30 minutes de cuisson au four pour un rosbif d'un kilo à 220°C (thermostat 7), et réduisez le temps d'une quinzaine de minutes si votre morceau de viande fait environ un ½ kilo. En règle générale, on compte 10 minutes de cuisson à four chaud par 500 g de viande ; mais le plus évident reste d'adapter le temps de cuisson selon vos envies, si vous préférez la viande bleue, saignante ou bien cuite. Après plusieurs essais, vous devriez avoir le coup de main.
Enfin, sachez qu'il faut aussi compter 15 minutes de cuisson à la cocotte-minute pour un rosbif d'environ 1 kilo, une fois que vous avez entendu le sifflement.
Au four ou à la cocotte, comment cuire le rôti ?
Demandez à votre boucher un morceau de rosbif dans le premier morceau de tranche, car vous aurez affaire à la partie la plus tendre. Déposez votre viande côté barde %u2013 il s'agit des tranches de lard qui enveloppent votre rosbif si celui-ci est "lardé" %u2013 dans un plat adapté au four. Pour les plus gourmands d'entre vous, pensez à glisser quelques lamelles d'ail à l'intérieur de votre rosbif après l'avoir entaillé. Aspergez le rosbif avec de l'eau et déposez une noisette de beurre sur le dessus avant de l'enfourner à four chaud pendant 20 minutes environ. N'oubliez pas de le retourner ni de le mouiller de temps à autre avec un peu d'eau, du vin blanc ou du jus de citron.
Enfin, si vous utilisez une cocotte, suivez plutôt la recette suivante : faites d'abord revenir votre rosbif sur toutes les faces au fond du plat avec une noix de beurre. Une fois que la viande est dorée de façon uniforme, ajoutez quelques oignons finement hachés ainsi qu'un bouquet garni. Mouillez le tout d'un peu d'eau et de vin blanc, cela évitera à votre rosbif de sécher durant la cuisson. Ajoutez du sel, du poivre et pourquoi pas de l'ail si vous en êtes friande, puis couvrez avant de laisser cuire à feu doux pendant 30 minutes en retournant votre rosbif au moins une fois.
Comment savoir si le rosbif est cuit ?
Pour être sûre que votre viande est assez cuite, vous pouvez juger de sa cuisson au toucher : moelleuse, cela signifie qu'elle est encore fondante à l'intérieur et donc bien cuite. Si, au contraire, elle est un peu dure, cela veut dire qu'elle est trop cuite. Pour être encore plus précise et maîtriser parfaitement la cuisson de votre rosbif, vous devez vous munir d'un thermomètre de cuisine : la température du coeur de votre rosbif doit avoisiner les 50 à 55° pour une cuisson saignante, et les 60° pour une cuisson à point.
Comment faire une sauce pour le rosbif ?
Pendant sa cuisson, votre rosbif va perdre du jus, c'est un mélange savoureux d'eau, de graisse et quelquefois de sang. Pour en faire une sauce, c'est très simple : dans une casserole à part, versez quelques cuillères à soupe de ce jus que vous aurez préalablement récolté au fond de votre cocotte-minute ou au fond du plat que vous avez enfourné. Une fois que le jus est à ébullition %u2013 environ 5 minutes de cuisson à feu moyen %u2013, ajoutez un bouillon cube et de la crème fraîche pour que la sauce s'épaississe. Pour une recette encore plus légère, utilisez de la crème de soja, 100% naturelle. Salez et poivrez à votre convenance tout en variant les plaisirs avec des épices et/ou des herbes de Provence. Et pour varier les plaisir choisissez une de nos 10 recettes de sauces à préparer pour sublimer le rôti de boeuf
Quels accompagnements pour le rosbif ?
Le rosbif est une viande rouge qui se marie avec tous vos légumes préférés, voire avec la totalité des légumineuses, comme les petits pois, les lentilles, les fèves, etc. Vous pouvez par exemple accompagner votre rosbif d'une délicieuse tarte aux légumes maison ou d'un écrasé de pommes de terre au beurre salé et à la crème fraîche. Et comme les recettes les plus simples sont souvent les meilleures, faites griller au four quelques légumes en même temps que votre rosbif %u2013 carottes, oignons, échalotes, pommes de terre %u2013 et servez-les avec le jus de cuisson.

Du calme..., 02/02/2022 21:31 :
Perso, je l'aime saignant. En accompagnement, je ferai rôtir des rattes en même temps que le roastbeef, que je servirai avec des haricots verts et quelques cèpes finis au jus de cuisson. Un Moulin à Vent complètera le régal.

Réponse de Camphinois

ie
Histoire

Le capitaine britannique Matthew Webb.

Le Britannique Bill Burgess et ses lunettes de motard.

Georges Michel, premier Français à traverser la Manche en 1926.
Le Britannique Matthew Webb effectua la toute première traversée de la Manche à la nage les 24 et 25 août 1875, en 21 h 45 min.

Le dossiste américain Davis Dalton aurait réussi la traversée du Cap Gris-nez à Folkestone les 16 et 17 août 18903 mais sa performance est controversée.

Le Britannique Bill Burgess, à sa 16e tentative, fut le numéro 2 sur la liste officielle des vainqueurs du détroit, 36 ans après son compatriote Matthew Webb, le 6 septembre 1911, en 23 h 40 min4.

L'Américain Harry F. Sullivan (en) fut le troisième homme, entre le 5 et le 6 août 1923 en 27 h 23 min, à son septième essai5.

L'Italo-Argentin Enrico Tiraboschi (en) effectua la première traversée de la Manche dans le sens France-Angleterre le 12 août 1923, en 16 h 23 min6.

L'Américain Charles Toth (en) réussit à son tour du 8 au 9 septembre 1923, dans le sens cap Gris-Nez - Douvres, en 16 h 54 min7.

L'Américaine Gertrude Ederle fut quant à elle la première femme à effectuer la traversée le 6 août 1926 en 14 h 39 min8.

Le boulanger Georges Michel, le 9 et 10 septembre 1926, accomplit le trajet en 11 h 5 min. Il est le premier Français à réussir la traversée9.

En juillet 1947 un groupe de 32 routiers des Scouts de France traverse le détroit. Ils sont encadrés par des bâtiments de la Marine nationale française. L'opération eut lieu dans le cadre du Jamboree de Moisson.

L'Américaine Florence Chadwick fut la première femme à traverser en 1950 puis en 1951 la Manche, dans chacun des sens.

La Britannique Alison Streeter, surnommée la « Reine de la Manche », l'a effectuée 43 fois, plus que quiconque au monde10. Ce total inclut une triple traversée Angleterre-France et France-Angleterre en 34 h 40 min.

En 2006, la nageuse tchèque Yvetta Hlavá%u010Dová (en) effectue la traversée la plus rapide en 7 h 25 min2.

Le premier nageur à descendre sous les 7 h est le Bulgare Petar Stoychev avec un temps de 6 h 57 min en 2007.

Stéphane Lorenzo est le premier Français handicapé à avoir réussi la traversée la Manche à la nage le 2 août 2010 (traversée validée par CSA).

Philippe Croizon est le premier amputé des quatre membres à avoir traversé la Manche à la nage, le 18 septembre 2010 (en combinaison et palmes).

Le record masculin de la durée de traversée est détenu depuis le 8 septembre 2012 par l'Australien Trent Grimsey en 6 h 55 min1.

La personne la plus âgée ayant réussi la traversée est le Sud-Africain Otto Thaning, le 6 septembre 2014, à l'âge de 73 ans et 177 jours10.

Certaines traversées ont toutefois fini tragiquement, mais les drames sont rares par rapport au nombre de réussites : on comptait ainsi moins de 10 décès entre 1875 et 201311.

Le 9 août 2015, l'Australienne de 30 ans Chloe McCardel devint la quatrième personne, après Jon Erikson (1981), Philip Rush (1987) et Alison Streeter (1990), à réaliser une triple traversée, en 36 h 12 min12.

Entre la première traversée en 1875 et la fin de l'année 2016, 1 729 nageurs sont parvenus à traverser la Manche en solitaire, portant ainsi le nombre total de traversées à 2 257 unités. Par ailleurs, il y a eu environ 1 500 traversées effectuées sous forme de relais13.

La plus jeune nageuse française à réussir la traversée est Marion Hans, le 1er août 1994 à l'âge de 17 ans en 9 h 42 min14, tandis que les plus jeunes nageurs français sont Arthur Germain15 à l'âge de 16 ans en 9 h 47 min avec la Channel Crossing Association (traversée avec combinaison) et Pierre-Julian Pourantru, à l'âge de 22 ans en 10 h 10 min avec la Channel Swimming Association (sans combinaison)16.

Distance
La distance minimale théorique est de 21 miles (un peu moins de 34 km) entre Douvres (Angleterre) et Wissant (France). Cette longueur peut considérablement s'allonger du fait de la dérive secondaire due aux marées et les courants17.

Du calme..., 02/02/2022 21:21 :
J'ai fait mieux que Marion, j'ai fait la manche pendant 9h30, et ai récolté 23 euros et 47cts
La Dolce, 03/02/2022 06:37 :
ah ?!! j'ai tenté avec une boussole d'occazzz un'fois, je n'ai jamais trouvé la mer, suis arrivée en Belgique.

Réponse de La Dolce

Le Coeur d'une Mère jamais ne se tarit,
De l'Amour débordant pour ses enfants chéris.
Ils sont roses fragiles, et toujours en bouton,
Elle les préserve, pourtant un jour ils grandiront...

Quand sonne l'horloge, au jour du grand départ,
Quand la vie les appelle vers d'autres hasards,
Elle cache ses larmes, espérant leur retour,
Au nid et en famille, où ils ont vu le jour.

Appelés souvent loin, d'aller gagner leur vie,
Ils délaissent si souvent, leurs parents démunis,
De leur présence. Alors s'use un coeur meurtri,
D'avoir autant donné pour sombrer dans l'oubli.

Enfants si loin partis, pensez qu'elle est là pour,
Nous assurer le cap avec beaucoup d'Amour,
Etre notre refuge, quand la vie va ou ne va pas,
Revenir riche ou pauvre, l'Amour ne se marchande pas.

Le cadeau de la vie, c'est d'avoir une Maman,
Et lorsque l'on ne l'a plus, on est bien moins vivant.

Camphinois, 03/02/2022 20:20 :
Je me sens très concerné en cette période ainsi que d'autres dans ma famille Très bel hommage si réel

Réponse de PENN AR BED

LA DOLCE,
Très beau et tellement vrai, pour certains sans doute : pour d'autre c'est le dernier de leurs soucis.
A PLUS.
BISES.
PENN

La Dolce, 03/02/2022 18:49 :
merci Penn. bise.

Réponse de La Dolce

Hello tous, un petit moment de douceur ?
(monter le son)
https://www.dailymotion.com/video/x80esd1

Réponse de Camphinois

On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y'en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien, on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous parait long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un cur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n'irait pas plus loin
Un enfant nous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos curs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jour

Bourvil

Réponse de Mémoire 88

J'ai décidé depuis mes ennuis de santé en fin d'année d'afficher des textes publiés mais non disponibles gratuitement...
Par exemple ce texte très bien classé en 2012 dans un concours (7ème sur plusieurs centaines de textes) puis, amélioré, publié en 2016 chez l'éditeur Jacques Flamand

L'artisanat du sac à main.

Lors de sa migration saisonnière le long du Nil, un jeune scorpion désespérait de le traverser. Tous refusaient de l'aider et arguaient du danger de sa piqûre ou se défilaient sous maint prétexte farfelu.
« Apprends donc à nager ! » chuchotait l'araignée d'eau.
« Passe dessous ! » grognait la taupe.
« Pourquoi ne voles-tu pas ? » suggérait la libellule.
« D'accord si tu déposes ta queue sur le rivage ! » exigeait la lérotte.
Il repéra une grenouille assise toute pensive au bord du fleuve.
« Bonjour, salua-t-il.
-- Coucou, sourit-elle.
-- Toi non plus ne trouves personne qui veuille t'aider à franchir ces vagues ?
-- Nul besoin, je flotte à merveille. J'attendais quelqu'un. Tu voudrais te rendre sur la berge opposée, c'est cela ?
-- Oui, tu refuseras sans doute de me prendre sur ton dos pour m'éviter la noyade... Oh j'ai l'habitude !
-- Mais non.
-- Tu n'oseras jamais !
-- On parie ? Monte et accroche-toi, ça va secouer. »
Le scorpion et la grenouille entamèrent le périple. Très angoissé au départ, il se décontracta : elle voguait à la perfection.
« J'ignorais qu'on pouvait crawler aussi bien.
-- Merci ! cria-t-elle afin de couvrir la plainte des flots.
-- Tu ne crains pas que ma nature reprenne le dessus et que je t'injecte mon poison mortel ?
-- Et que nous coulions ensemble ? Tu ne me piqueras pas, tu ne parais point fou. »
L'autre rive était en vue quand, soudain, un crocodile se dirigea vers eux. N'écoutant que son courage, le scorpion sauta sur l'agresseur et le darda entre les deux yeux ; puis il se laissa porter par le corps à l'agonie jusqu'au rivage espéré.
La grenouille, à quai déjà, se précipita vers lui à petits sauts.
« Quelle témérité ! » rit-elle, espiègle.
Il espérait un baiser passionné en récompense. Elle entrouvrit la bouche mais avant le contact charnel, sa langue attrapa son valeureux sauveur si vite qu'il ne put réagir.
Elle se régalait de son mets préféré lorsqu'une de ses amies évalua la taille du cadavre crocodilien.
« Bravo, ta dixième prise de la semaine ! Sacrée bête, on en tirera au moins cent sacs.
-- Cool, y a pas le feu ; laisse-moi d'abord planer avec le reste du venin. Après, je te les confectionnerai, tes foutues pochettes antiques... Époque Cléopâtre ou Néfertiti, c'est comme tu décideras ! »
Et elle croqua le dard.

Méfiez-vous, jeune homme, le sourire angélique d'une jeune ingénue dissimule parfois une âme d'une noirceur abyssale !

La Dolce, 17/02/2022 21:04 :
Coucou Mémoire,
Je ne regarderai plus les sacs à main de la même manière... :)

Réponse de La Dolce

Le Petit Journal de l' A.D.F. (Académie des Farfelus).

FAITS DIVERS : Sciences & Nature - Février 2022.

Notre appui à la C.S.D. (Comité de Soutien du Dahu).

Les animaux seraient des créations Divines dont l'apparition fut nécessitée pour accompagner l'humain, et l'alléger des lourdeurs de l'existence. Tout animal a sa raison d'être : du plus laid au plus joli, du plus dangereux au plus doux, du plus petit au plus grand, terrestre ou aquatique, que serions nous sans les animaux ?

Hélas, l'Hominis Sapiens, jamais satisfait, dans sa poursuite du « toujours plus », ou perpétuellement en état de manque, a inventé des créatures selon un imaginaire des plus extravagants. Devenues légendaires, ou désormais disparues, il les a peintes dans des grottes, et évoquées scientifiquement, en Comité de Savants ou... sur le zinc d'un bistrot !

Qui n'a jamais craint la bête du Gévaudan, vu la Licorne, ou quelque Dragon ? Les croyances, l'imagination et les délires sont universels, et oublient les frontières, les époques mais au grand jamais l'heure de l'apéro. Reconnaissons-le, le catalogue Divin Animalier (C.D.A. en abrégé) est incomplet. Il convient donc de le parfaire et, pourquoi pas, refaire le monde et son histoire.

Ainsi Darwin lui-même aurait du compléter son traité « sur l'Origine des Espèces » mais il a de source sure (et conservée secrète), refusé d'intégrer l'animal le plus généreux qui soit, d'avoir suscité tant de rires. Nous n'en sommes pas surpris, et savons toutes et tous, que les codes de l'humour Anglais ne permettent aucune transgression, qu'ils sont rigides, assez confus, So British en somme :(

Peut-être un jour, à l'orée de la grande révolution initiée par le C.S.D. (Comité du Soutien du Dahu), nous y verrons un peu plus clair : pourrons-nous lire ENFIN dans la Traité des Espèces le nom de cet Animal, fort gentil et surprenant, même si tous les chercheurs n'ont jamais trouvé son origine, (est-ce pour cela qu'ils l'ont volontairement oublié ?), OUI !
Qu'à cela ne tienne ! Ensemble et déterminés, nous ferons inscrire une bonne fois pour toutes, sur la liste des espèces animales existantes ou disparues, EN MAJUSCULE et en lettres d'Or : LE DAHU.

Cet animal très doux et lent ne vivait que dans les montagnes, et a mis des millions d'années pour adapter sa morphologie à son habitat : vivant exclusivement en terrain pentu, il avait développé ses pattes plus courtes d'un côté que de l'autre, mais latéralement. Nous connaissons le Dahu Savoyard, Dahu Ibéricus des Pyrénées, Dairi dans le Jura, Darou dans les Vosges, le Dahu Américus ect... En un mot, il bénéficie d'une renommée mondiale, le voici en photo :

https://www.dropbox.com/s/zn6ffbdd1lc3dge/DAHUT01.jpg?dl=0

Des paléontologues ont retrouvé son squelette qui datait de plusieurs millénaires, et l'ont exposé dans un musée. Un tel trésor remontant à l'ère préhistorique ne saurait être caché, pour être le témoignage indiscutable de son existence. Honorons la mémoire du Dahu, et transmettons son souvenir aux générations futures.

https://www.dropbox.com/s/x7y6mbm39csl4z9/DAHUT02.jpg?dl=0

Alors pourquoi cette espèce est en voie de disparition ? Sans doute à cause du modernisme et de la construction de routes en terrain plat, notre confort en somme, sans oublier les chasseurs qui sont parvenus à décimer l'animal à la chair délicate, et si facile à capturer : il ne peut pas courir bien vite ! D'autres raisons expliqueraient sa rareté : l'impossibilité de se reproduire du fait que certains tournent dans un sens pour être court du côté gauche, et d'autres du côté droit. Ce qui ne favorise pas les rencontres à toujours tourner en sens inverse, empêchant l'espèce d'assurer sa reproduction. Ci-dessous un plan explicatif.

https://www.dropbox.com/s/uy8i5pgsqqw2nif/DAHUT03.jpg?dl=0

Alors si, le traité de Darwin sur les espèces demeure à ce jour incomplet, si le C.D.A. (pour mémoire : Catalogue Divin Animalier) est perfectible, sont-ce deux raisons suffisantes pour écarter de l'histoire cette curiosité multi séculaire ? La priorité, n'est elle pas de connaître notre passé pour mieux définir notre propre avenir ?

Pourtant Darwin lui-même a attesté que la sélection naturelle repose sur les principes d'adaptation et sur l'hérédité, pourquoi a-t-il volontairement omis le Dahu et ainsi se contredire ?

Il faut que cela change, et sans vous Cher Lecteur, rien ne sera possible. Nous vous appelons à pérenniser le souvenir du Dahu, à nous constituer en Comité de Soutien, en signant la pétition du C.D.S. qui sera transmise au Comité Universel et International pour la Sauvegarde et la Préservation du Classement des Espèces Vivantes ou en voie de Disparition ! De notre implication dépend la transmission ! De notre détermination dépend l'avenir. Ensemble nous seront plus forts, ensemble nous empêcherons les Scientifiques et les Savants de rejeter le Dahu. Demeurons dépositaires et protecteurs d'un savoir inestimable pour les générations futures !

Cordialement et vive le Dahu.

Mémoire 88, 17/02/2022 22:58 :
j'adore !
La Dolce, 18/02/2022 11:21 :
Plaisir Mémoire88 :)

Réponse de .Del.

BSR !
Mon grand père, qui aurait 120 ans aujourd'hui, m'a expliqué ce qu'il a vécu à l'âge de dix. La famille "enmontagnait" pour quatre mois en chalet d'altitude à 1800 m d'altitude. Le chasse aux chamois était pratiqué pour subvenir à leurs besoins. Lorsqu'il aperçu un petit troupeau sur une crête proche du chalet il alerta son père de leur présence. Deux chasseurs montèrent donc voir puis redescendirent bredouille. Ils expliquèrent alors que ces chamois étaient en fait un troupeau de chèvres sauvages qui souffraient de malformation suite à un croisement entre elles. Ils connaissaient ces bêtes et refusaient de les chasser...peut-être par superstitions, on ne le saura jamais. Cette année là la curiosité l'amena à vouloir constater ces dires par lui-même. Il vit quatre spécimens qui avaient des malformations flagrantes aux pattes mais qui se débrouillaient seules pour subsister de cet environnement hostile. Comme toutes le légendes il semblerait que ce "dahut "puise son origine dans une réalité pastorale, l'imagination faisant le reste. Son existence ne saurait être mise en doute ! Cordialement. Del.

La Dolce, 19/02/2022 22:17 :
Chic, voilà un témoignage important, une pièce à conviction.

Réponse de La Dolce

Auteur Inconnu :

Maître Corbeau sur un arbre perché,
Ne foutait vraiment rien de ses journées.
Petit Lapin en voyant le Corbeau,
L'interpela pour lui dire aussitôt :
"Pourrais-je comme toi également m'asseoir ?
Et aussi ne rien foutre du matin jusqu'au soir ?"
Le Corbeau répondit du haut de sa branche :
"Bien sur mon bel Ami à la queue blanche,
Dans l'herbe verte tu pourrais te coucher,
Et ainsi de la vie, savoir bien profiter".
Blanc lapin s'assied alors par terre,
Et sous l'arbre resta à ne rien faire.
Tant et si bien qu'un renard affamé,
A repéré de loin le lapin somnoler,
S'approcha de lui, tout doux, tout silence,
Et d'une seule bouchée en fît sa pitance.

Moralité :
Quand on veut rester assis à ne rien faire,
Il faut être Haut Placé dans son ministère.

Mémoire 88, 18/02/2022 20:08 :
tout à fait l'ambiance de ma fable "L'ombre noire"...
Moralité : même quand vous foutez rien, donnez toujours l'illusion que vous travaillez, un patron (ou un renard) peut toujours surgir.

Réponse de Camphinois

Pour nos amis Normands Bretons Chti
Une tempête
Approchait, et je vis, en relevant la tête,
Un grand nuage obscur posé sur l'horizon ;
Aucun tonnerre encor ne grondait ; le gazon
Frissonnait près de moi ; les branches tremblaient toutes,
Et des passants lointains se hâtaient sur les routes.
Cependant le nuage au flanc vitreux et roux
Grandissait, comme un mont qui marcherait vers nous.
On voyait dans des prés s'effarer les cavales,
Et les troupeaux bêlants fuyaient. Par intervalles,
Terreur des bois profonds, des champs silencieux,
Emplissant tout à coup tout un côté des cieux,
Une lueur sinistre, effrayante, inconnue ;
D'un sourd reflet de cuivre illuminait la nue,
Et passait, comme si, sous le souffle de Dieu,
De grands poissons de flamme aux écailles de feu,
Vastes formes dans l'ombre au hasard remuées ,
En ce sombre océan de brume et de nuées
Nageaient, et dans les flots du lourd nuage noir
Se laissaient par instants vaguement entrevoir !

V Hugo

La Dolce, 19/02/2022 22:15 :
Bah et Nous alors ?????
looooool, merci Cam, texte magnifique.

Réponse de Camphinois

Chezous, quand le vent souffle et secoue le Midi,
Il bleuit tant le ciel que c'en est incroyable.
Mais il peut par moments être si redoutable
Qu'on en est effrayés : l'on se sent tout petits

Quand ses coups de boutoir ébranlent la Provence
En pliant les cyprès, les courbant jusqu'au sol ;
Puis il se calme un peu, met un soudain bémol%u2026
Et repart de plus belle en folie et en transes.

Même dans la maison l'on en est étourdi
Tant le bruit est énorme. Il gronde, il gueule, il pleure
En secouant les murs ; se rue à l'intérieur
Dès qu'on entr'ouvre un peu un volet ou un huis.

C'est un dément furieux, et nulle part ailleurs
Il n'est de vent plus fou que ce maudit mistral
Qui ne sait que hurler tout en menant le bal
Car il est le plus fort ; c'est en dévastateur

Qu'il se rue par chez nous quand il fait froid là-haut.
Tout bouge sous sa poigne implacable et glacée,
Plus rien n'est immobile, et les grands pins ployés
Se penchent vers le sol comme des arbrisseaux.

Réponse de PENN AR BED

CAMPHIN,
le texte de VICOR HUGO est très joli, mais notre ami VICTOR a oublier de dire que maintenant quand nous avons du vent très violent ce qui est le cas depuis hier soir: nous restons bien planqués dans la maison: il ne faut surtout pas jouer les héros avec le vent et l'océan tu es certain de perdre.
AMITIES .
PENN

Réponse de Camphinois

L'amour du pays.


Pays natal, par quels secrets liens
A tout jamais s'attache à toi notre âme ?
Fils de la plaine ou francs Tyroliens,
Pour nos foyers même amour nous enflamme.
Magiques reflets
Gardés du jeune âge,
On voit des chalets
Au fond d'un mirage :
Car les souvenirs sont autant d'amis
Qui disent au coeur : Chéris ton pays.

Fraîcheur des bois, eaux dormantes des lacs,
Oiseaux divers de couleurs ou de formes
Tressant dans l'air leurs gracieux hamacs,
Leurs nids chantants, aux branches des grands ormes,
Vols aériens
Sillonnant l'espace ;
Tous ces petits riens
Prennent grande place :
Car les souvenirs sont autant d'amis
Qui disent au coeur : Chéris ton pays.

Le flot des jours entraîne notre esquif
Vers le néant, gouffre de cataracte ;
Mais la nature, en son cours fugitif,
D'un double amour avec nous fit un pacte.
Comme l'arbrisseau
Qui se lie au chêne,
Autour du berceau
S'enr0ule une chaîne :
Car les souvenirs sont autant d'amis
Qui disent au coeur : Chéris ton pays.

Qu'un mal rebelle ait jeté ses défis
Au plus savant de nos plus grands oracles,
Le pays seul conserve pour ses fils
Sa douce effluve opérant des miracles :
C'est l'heureux climat
De notre naissance
Qui pour qu'on l'aimât
Gardait sa puissance :
Car les souvenirs sont autant d'amis
Qui disent au coeur : Chéris ton pays.

Si par le sang on remonte aux aïeux,
Par tout son être on tient à la patrie.
Serait-il donc crime plus odieux
Que de trahir cette terre chérie !
Qui donc a prescrit
Cette loi profonde ?
C'est le grand esprit,
C'est l'âme du monde :
Car les souvenirs sont autant d'amis
Qui disent au coeur : Chéris ton pays.

Réponse de Camphinois

Que faites-vous pour prendre soin de vous au quotidien? Certains vous diront que pour être en santé vous devez bien manger et bouger.

Mais que faites-vous pour votre vie sociale?

La recherche nous montre que la solitude est en hausse, et que le manque de contact humain peut être aussi néfaste pour votre santé que l'obésité, le tabagisme et l'hypertension[1].

De nos jours, nous vivons à un rythme effréné, tout en essayant de trouver un équilibre entre le travail, l'école, les loisirs, la vie, etc. Et souvent, notre vie sociale est mise de côté, mais établir des liens avec les autres est plus important que vous ne le pensez. En effet, les rapports sociaux peuvent apaiser l'anxiété et la déprime, aider à gérer nos émotions, améliorer l'estime de soi et l'empathie et même, renforcer notre système immunitaire. En négligeant notre besoin de nous connecter aux autres, nous mettons notre santé en péril.

La réalité est que nous vivons à une époque de profonde déconnexion. Bien que la technologie semble nous connecter plus que jamais, les écrans autour de nous nous isolent et nous éloignent de la nature, de nous-mêmes et des autres. À lui seul, le Wi-Fi ne suffit pas pour répondre à nos besoins sociaux %u2013 nous nécessitons d'une réelle interaction face à face pour nous épanouir. La technologie devrait nous aider à entretenir nos relations avec les autres, et non les remplacer.

Notre besoin inhérent d'établir un contact humain ne signifie pas que chaque personne introvertie doit devenir un être ultra-sociable. Les rapports humains peuvent être différents pour chaque personne. Et si vous ne savez pas par où commencer pour établir des relations significatives, pas de problème.

Voici quelques idées pour vous aider :

Rejoignez un nouveau club ou une nouvelle activité de groupe
Contactez quelqu'un que vous n'avez pas vu depuis longtemps.
Faites du bénévolat pour une cause qui vous tient à coeur.
Mangez votre lunch dans un espace commun.
Allez à la rencontre de vos voisins.
Demandez de l'aide à quelqu'un quand vous en avez besoin.
Faites une bonne action.
Si vous éprouvez de la solitude, sachez que vous n'êtes pas seuls. Et vous n'avez pas à vivre de façon isolée. Nous vivions sur une planète de plus de 7 milliards d'individus, et nous avons tous besoin de nous connecter les uns aux autres.

Réponse de Camphinois

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Testez-vous ! On vous fait la lecture d'une dictée de Bernard Pivot
Publié le 12/03/2017 à 17h30
Testez-vous ! On vous fait la lecture d'une dictée de Bernard Pivot
Fleury animations organisait sa première dictée ce dimanche, à la salle polyvalente.
Une trentaine de personnes ont planché sur une redoutable dictée de Bernard Pivot, organisée ce dimanche 12 mars, par Fleury animations, à Fleury-la-Vallée. Truffée de pièges, "L'eau" en a déstabilisé plus d'un. Et vous, qu'auriez-vous couché sur le papier ? Testez vos connaissances, on vous fait la lecture...
Avant toute chose, munissez vous d'une feuille et d'un stylo. Vos méninges feront le reste ! Soyez concentrés et laissez vous guider...

Voici la dictée "L'eau", de Bernard Pivot :



Alors ? Difficile, non ? Maintenant, voici la solution :


DICTÉE de PIVOT
L'eau

A Montpellier s'élancent des jets d'eau, se profilent des fontaines et se devine, non loin, la Méditerranée. En Bourgogne, en Bretagne ou et Provence, l'eau, multiforme, va, coule, court à travers vaux et vallons, s'insinue en méandres alanguis. Les sources susurrent ses notes cristallines. Figée en glaciers éternels, en névés immaculés, elle s'est même muée, l'hiver, en or blanc.

Quoi de plus drôle, l'été, que de barboter dedans, comme se sont plu à le faire tant de bambins, ou de lancer des cailloux dans les mares pour voir les ricochets et les ondoiements des vaguelettes ?

Que de joyeux espiègles y ont fait trempette et s'y sont éclaboussés à qui mieux mieux !

Et vous, les pêcheurs zen, ne vous êtes-vous jamais installés sur des rives paisibles avec cannes et vermisseaux pour taquiner le goujon ?

Immuablement, l'eau envahit les rias et les fjords tant vantés par les tour-opérateurs. Elle alimente les noues, elle anime les marées de vive-eau, draine les alluvions abandonnées.

Sur notre planète terraquée, les fagnes, les bayous et les lochs rappellent sa présence. L'aiguail matinal comme les averses mêlées de grésil réjouissent grenouilles et cagouilles.

Jadis, dans les jarres ocre, des amphores brun-rouge ou des alcarazas pansus, des porteurs livraient ce précieux trésor. Demain, les mesures antipollution et les poètes de l'eau vive sauveront-ils ce joyau de la plus belle eau ?

Réponse de La Dolce

Quand l'âme est blessée des misères de la vie,
Et qu'il faut avancer, vaincre le flou de l'ennui,
Nous prions en silence, une quelconque étoile,
Levons les yeux au ciel, pour qu'elle ôte ce voile.

D'un soupir profond, et creusant dans son coeur,
On cherche dans ses forces, conjurons le malheur.
Même à n'en plus pouvoir, donner encore un peu,
Ranimer l'espérance, ? Raviver tous les feux ?

Et la nuit devient Jour, et le soir sera Matin,
D'un élan avisé, on retrouve son chemin.
Apprenons des épreuves, pour en faire des trésors,
Car tout s'arrange dans la Vie, sauf bien sur... la mort.

01-2022.

Réponse de La Dolce

BONJOUR LES "SUIVEURS" de ce post.

NE pensez vous pas que je demande la fermeture de ce post, pour en ouvrir un autre ?
Celui ci serait JANVIER / FEVRIER
Le prochain pour MARS / AVRIL ?

Merci pour vos avis ;)

Réponse de Camphinois

La persévérance est la noblesse de l'obstination.

La Dolce, 03/03/2022 18:01 :
heu..... oui..... ok... mais encore ?

Réponse de Camphinois

Commencer est facile, persévérer est un art.

Réponse de Camphinois

Sous les fleurs d'églantier nouvellement écloses,
Près d'un nid embaumé dans le parfum des roses,

Quand la forêt dormait immobile et sans bruit,
Le rossignol avait chanté toute la nuit.

Quand les bois s'éclairaient au réveil de l'aurore,
Le fortuné chanteur vocalisait encore.

Sous les grands hêtres verts qui lui filtraient le jour,
La reine de son coeur veillait au nid d'amour.

Dans le berceau de mousse il revint d'un coup d'aile,
Impatient alors de se rapprocher d'elle.

Puis le maître divin dormit profondément...
Mais parfois il chantait dans son rêve en dormant.

« Les yeux fermés, il pense encore à moi, » dit-elle,
Heureuse d'être aimée, heureuse d'être belle.

André Lemoyne.

Réponse de La Dolce

Une suite BIMESTRIELLE au lien suivant :
https://www.jeu-tarot-en-ligne.com/forum-sujet/7479/Textes++nouvelles++liens+-+A+nos+plumes+%28MARS+%26+AVRIL%29

Merci a la modération de fermer ce post. (pourriez vous le mettre en doublon du lien ci dessus ? Merci.
Cordialement.

Réponse de La Dolce

Une suite BIMESTRIELLE au lien suivant :
https://www.jeu-tarot-en-ligne.com/forum-sujet/7479/Textes++nouvelles++liens+-+A+nos+plumes+%28MARS+%26+AVRIL%29

Merci a la modération de fermer ce post. (pourriez vous le mettre en doublon du lien ci dessus ? Merci.
Cordialement.

Réponse de mimie.

Bonjour La Dolce,

Je clos votre sujet comme demandé.

Cordialement
mimie.


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