Discutez ici des tout et de rien, sur n'importe quel sujet.
Nés entre 1934 et 1950 ? Êtes-vous les ultimes dinosaures ! Allez, faisons un petit tour dans le passé avec ces expressions que plus personne (ou presque) n'utilise. Et vous ?
Certaines « mamies » disaient (ou rabâchent souvent encore) peut être ? (Vla-ti-pas)
--- T'es fagoté comme « une » as de pique --- Tu risques de te casser la margoulette --- Ne te monte pas le bourrichon --- T'es pas en sucre --- On ne va pas attendre jusqu'à la Saint-glin glin quand même --- Il n'y a pas le feu au lac --- C'est kif-kif bourricot --- Je vais aller faire les commissions --- Ça ne tombera pas plus bas. (Quand c'est à terre) --- Il n'y a pas de petites économies --- On n'est pas sortis de l'auberge --- N'en fais pas tout un fromage --- Regarder une page de réclame --- Ne mets pas la charrue devant les boeufs --- Il a pris la poudre d'escampette --- Il est beurré comme un Petit Lu --- Elle a vu le loup --- Faire une tête de six pieds de long --- On n'est pas aux pièces --- Ça ne fait pas un pli --- Tu files un mauvais coton --- Brûler la chandelle par les deux bouts --- Je t'ai payé rubis sur l'ongle --- À la bonne franquette --- Parlons peu mais parlons bien --- Faut pas pousser Mémé dans les orties --- Çà fait ni une ni deux --- Péter plus haut que son cul --- Pas la peine de chercher midi à 14h --- Il a une descente que j'aimerais pas remonter à vélo ---
Questions aux « papys » ; Sans aucune technologie ? Comment faisiez-vous ?
--- Sans avions --- Sans Internet --- Sans ordinateurs --- Sans téléviseurs --- Sans téléphone portable ---
Réponses ; Pas du tout comme votre génération vit actuellement :
--- Sans compassion --- Sans d'honneur --- Sans respect --- Sans honte --- Sans modestie ---
Nous, les gens nés entre 1935-1960 sommes les bienheureux ! Notre ancienne vie en est une preuve vivante. En jouant et en faisant du vélo, nous n'avons jamais porté de casque. Après l'école, nous avons joué jusqu'au crépuscule, nous n'avons jamais regardé la télé. (Pardi, y en avait pas). Nous avons joué avec de vrais amis, pas des potes sur internet ou FACEBOOK. Nous ne sommes jamais tombés malades en buvant dans quelques verres avec eux. Nous n'avons jamais pris de poids en mangeant les assiettes de pâtes tous les jours avec ou sans gluten. On ne savait pas ce que c'était d'abord ! Rien n'est arrivé à nos panards malgré nos ballades aux pieds nus ! Nous avons jamais utilisé de compléments alimentaires pour rester en bonne santé. On avait l'habitude de créer nos propres jouets et de « bien » s'amuser avec ! Nos parents n'étaient pas riches hélas. Ils nous ont donné l'amour et pas du matériel. Nous n'avons jamais eu de téléphone portable, de DVD, ni de console de jeux, de Xbox, de jeux vidéo, d'ordinateurs personnels ou Internet avec tchat, mais nous avions de vrais amis. Nous leurs rendions visite parfois sans y être invités et on appréciait leur bonne soupe avec eux. Nos parents vivaient à proximité pour profiter du temps passé en famille. Nous avons pu enfin avoir des photos en noir et blanc, mais on peut aussi trouver des souvenirs colorisés par nous et autres proches. Nous sommes une « filiation unique » et la plus compréhensive car on est la dernière génération à suivre les conseils des parents. Idem pour être aussi les premiers qui devons écouter nos enfants !
Hello ! Ce long texte (remanié) est pour faire un coucou bienveillant aux nostalgiques (ou pas) d'une époque révolue qui fut « simple » et dure mais, belle malgré tout. Good bye !
Je ne devrais pas mais je vais répondre brièvement à ce long et irraisonnable post.
Il est un irrespect à toute une génération peut être même deux ..
"Notre génération actuellement "ne vit pas - Sans compassion --- Sans d'honneur --- Sans respect --- Sans honte --- Sans modestie ---!! Une telle affirmation est fausse, infondée, non judicieuse et bien entendu illégitime.
Il ne faut pas vivre dans le futur Ni surtout pas Dans Le passé.. tout simplement dans le présent..
Le passé ... Le travail très jeune dans des conditions sanitaires souvent effroyables , les études réservées aux familles nanties.. le système de santé inégalitaire .. les vacances et Les vacances à l'étranger réservées à une minorité... Peu de communications possibles... L'art inaccessible.. l'ignorance de tout...Etc.. etc... La liste est longue ..
D'ailleurs il est sûr que "les gens nés entre 1935-1960" ne se sentent pas les bienheureux !
Et ce qui est certain est .. qu'ils ne seront Pas du tout d'accord avec ce post incongru ..
Heureusement. ...
le Progrès existe! Ouf... Ainsi que .. la tolérance..
Mais ou vis-tu ? Dans quel éden ou nuages célestes voire autres planètes ? Bof, encore des interprétations malveillantes pour narrer des contre-vérités sur des évidences ! Pour mon texte recopié sur internet relatant une certaine époque révolue fort belle, je maintiens que le bon vivre était nettement plus agréable dans les années 60, 70, 80, 90 ! Pas besoin alors de faire un vote pour confirmer ces allégations ! Tu devrais plutôt retirer tes oeillères ! mdr
Ma réponse(tout à fait inutile) concernait Seulement la critique acerbe de votre part (Et non copiée collée) la critique de toute un génération..
il Vous faut assumer vos écrits
Ne parlez pas de moi svp Ce n'est pas le sujet, réfléchissez et « excusez vous« auprès de toutes les personnes insultées par votre affirmation Négative et surtout totalement fausse..
Et je le précise Ce que vous pensez ou écrivez ne m'intéresse nullement
Pour moi la discussion ( tout à fait inutile) .. répétition.. est close.
La génération 1935-1960 des bienheureux?
Et son cortège d'enfants morts d'une otite parce qu'ils n'avaient pas accès à la pénicilline.
Ses enfants, encore, qui avaient le droit d'être battus.
Ses enfants, ses filles à peine pubères, qu'on avait le droit de photographier, nues.
Ses femmes, enceintes, hors mariage, qui étaient cachées ... au mieux et dont les enfants subissaient les lazzis de leurs camarades. Un enfant sans père? Un enfant "naturel"?
Ses femmes qui mouraient d'avorter.
Ses femmes sans droits (4 juin 1970 : autorité parentale conjointe. 13 juillet 1965 : les femmes peuvent gérer leurs biens propres et exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari.)
Ces couples qui devaient se marier car en l'absence de contraception, bébé avait été mis en route.
Quelle compassion?
Ses logements emplis d'amiante.
Ses logements d'après guerre insalubres.
Ses logements désinfectés au DDT.
Non, non et encore non Diablotin. L'amitié, l'entraide existent toujours.
Bien sur que pendant toutes les guerres des actes furent ignobles et même bien pires que celles énumérées ! Le texte que je viens de recopier sur le "bon vivre" (par rapport à maintenant) circule sur le net. Il compare (sans détours) le mal être actuel "partout" (sauf dans certains cas) avec les "bonnes années" (selon moi ou autres) car des personnes "juvéniles" et étaient moins sauvages, bien plus respectueuses ou moins égoïstes ! Il faut bien lire avant de calomnier pour faire un gros buzz et dire après bêtement : Ce que vous écrivez ne m'intéresse nullement et que la discussion est close ! Ne jamais se prendre (lol) pour le centre du monde ! Bah, si quelques narrations la gênent tant mieux ! Je rappelle les débuts de ma glose. Certaines « mamies » disaient ou rabâchent souvent encore peut être ? Occulter la suite pour médire est inexcusable ! Questions aux « papys » ; Sans aucune technologie ? Comment faisiez-vous ? Bien relire que c'est les papys qui répondent, généralisant envers une population beaucoup moins solidaire ! C'est un fait.
BONSOIR à vous,
Je ne dirai qu'une seule chose et je me le permets: lire et relire..... Et après certains comprendront.
Bien sur qu'il ne faut pas oublier toutes les injustices, contagions, violences, insalubrités, dénigrements, inégalités, abus de pouvoir, interdictions, manques de respect et cetera que subirent les femmes ou enfants (juste après la dernière guerre) et ce, pendant hélas quelques décennies. Alors plutôt que révéler du négatif, je citerais (dans plusieurs textes ou chapitres) le positif car certaines époques furent belles malgré tout aussi ! Rappels des années vintages avec meubles solides en formica et appareils ménagers (plus ou moins) "complexes" et bien pratiques ou, divers objets de cuisine qui, avaient une belle couleur orange (c'était la mode) ainsi que des luminaires parfois bizarres, comme certains outils.
Entre 1960 et 1970, les personnes de tous âges dansent « partout » le madison avec les variantes de « plusieurs séries » (chorégraphiques) et nombreux pas avant, arrière, de gauche à droite, (ou inversement) puis en lignes, alors que les jeunes ailleurs, - dans les boîtes modernes - « frétillent » grâce au twist ou avec le jerk et le roc ! Un bon dérivatif autre et cool nommé « Be-Bop » est préféré chez les juniors mâles plutôt snob toujours bien chics, parfois en costumes ? C'est l'époque des vedettes, chanteuses ou chanteurs légendaires en pleine gloire, (avec ou sans) groupes musicaux très fabuleux et géniaux.
Dans les écoles vétustes « selon les quartiers, villes ou régions » les enfants étaient plus obéissants envers tous les adultes responsables qui alors, ne toléraient pas « certaines » espiègleries, incartades ou négatives attitudes ? En classe, les mômes portaient souvent des blouses. Quand les « profs » donnaient leurs bons cours, tous les gosses (ou presque) étaient fervents, studieux, mis à part quelques « chahuteurs » très vite recadrés ou punis selon les cas ? Idem pour les fillettes, (en général) moins « fautives » et bien plus sages ? Les réglementations étaient « drastiques » ! Parfois, les châtiments trop rigoureux hélas paraissaient injustes ? Néanmoins, tout ce petit monde acceptait l'autorité hiérarchique (plus ou moins) instaurée par les établissements ? Le respect des valeurs, ou sa loi était bien honoré par la grande majorité des parents (qui élevaient franchement mieux) leur progéniture que « certains » maintenant ! On ne venait pas hurler des injures contre une enseignante ou un instituteur ni maltraiter alors, ou pire ! Au contraire les gosses - ayant commis des fautes - « subissaient » des avis moralisateurs et quelquefois une privation ?
je n ai aimé ni l intro ni le 2 eme parag ni le 3eme ni la conclusion mais le nous les gens....un pur bonheur de lecon de vie j adhere je signe merci.....
ha l ecole d auhourdhui ou les profs se font insulter humilier tabasser cracher au visage...quelle revanche n est t il pas??????et pas souvent sanctionnés ces petits anges
Bonjour à tous
Houlàlàlàlàlàlà! Diablotin, tu me sembles bien malheureux et je te comprends. Tu vis dans une société qui ne te correspond plus. Je ne rejoindrais pas mes amies et amis qui condamne ton écrit mais je vais tenter de te donner quelques astuces pour que tu puisses enfin accéder à la sérénité. Ne me remercie pas, je le fais de bon coeur.
1/ Interdis les casques pour faire du vélo à l'ensemble de ta descendance, une petite commotion cérébrale permet de remettre les idées d'aplomb
2/ Jettes ta télé... mais à mon avis, c'est déjà fait sinon tu n'écrirais pas cela
3/ Quittes le site, tu pourras ainsi mieux profiter des vrais gens qui t'entourent au lieu de venir partager des parties de tarot avec de troubles inconnus
4/N'utilises qu'un verre quand tu organises un apéro chez toi
5/ Arrêtes d'acheter des pâtes, nouilles ou autres spaghetti, la Révolution du Temps a commencé
6/ Débarrasses toi de tes chaussures
7/ Ne prends plus de vitamine C ou D, ou autres quand l'hiver, tu te sens fébrile. Laisses ton organisme se défendre seul, nom d'un chien!
8/ Boycottes les divers jouets ou jeux de société à Noël ou aux anniversaires. Un bout de bois et un caillou suffisent largement. Et bien emballés dans du papier journal, ça fait son effet!!
9/ Cours immédiatement à la déchetterie pour te débarrasser de ton téléphone portable, ordinateur et autres objets démoniaques
10/ Du coup, supprimes ton abonnement internet... c'est économique en plus!!
11/ Restes pas devant ton écran, va voir des amis, et si y'a personne, va voir ta famille, et si y'a personne, réessaie de voir des amis..... et garde TOUJOURS à dîner des personnes arrivées à l'improviste!
12/ Ne développes tes photos qu'en noir et blanc, ça a un style plus artistique
Voilà Diablotin, j'espère que ces recommandations t'aideront car elles te permettront de vivre au plus près de ce que nos ancêtres ont vécu. Il en va de ton bonheur.
Oh zut, tu ne verras peut-être pas ce message car en homme impliqué que tu es, tu as déjà dû te débarrasser de ton ordinateur pour être en phase avec tes convictions.
Bonne soirée à tous
Coucou les zamis , le port du masque est obligatoire en récré ? ze serais bien venu jouer avec vous !
Sapristi ! (Chaque période ancienne eut « ses adultes » plus ou moins tyranniques). Hein !
Pour les maltraitances dans certaines écoles, je vais spécifier que les pires furent plutôt constatées entre des mômes « belliqueux» pendant les détentes, aux récréations !
Un grand père bien instruit et donc, (pas un cancre) nous radotait souvent les exactions d'une « rigoureuse maîtresse » enseignante abusive ?
Cette « vieille fille » qui n'avait peut être jamais connu le loup, - (d'après lui) - infligeait des châtiments « spéciaux » à quelques « pestes » trop actives.
Elle attribuait des « pénitences » en fonction de ses humeurs ou critères sélectifs.
Baptisée « FOLCOCHE » ou la chouette par les rares « minots » indisciplinés, la fausse (non volatile) « effraie » (peu effrayante) mais « rigide » parfois, distribuait un coup de règle plate sur les doigts serrés toujours pointés vers le haut, d'une main pas souvent nette.
Bof car elle « tapait » mollement. Cela faisait plus rire les témoins que d'être agenouillé pendant quelques minutes sur une règle carrée.
Une autre punition (moindre) forçait les « glorieux barbouilleurs » des W.C. ou autres murs, de recopier (chez eux) entre dix ou cent fois une longue phrase moralisatrice.
Les parents alors bien plus éducateurs, voire « meilleurs pédagogues » (que certains actuellement) grondaient les « coupables » avant que les mioches soient considérés, (longtemps après) comme des enfants rois ou, « presque » tout leur est du ?
Oh Lilalou tu as une maîtrise parfaite de l'ironie littéraire! .. bravooo et un sincère merci pour ce petit moment de lecture plaisant Et ..souriant...
BisesSs douce Lila :)
Merci Ermelinde et avec plaisir....
Vous aviez déjà dit tout ce que je pensais, il me semblait bien plus opportun d'apporter mon aide à Diablotin pour l'aider à devenir un bienheureux de notre époque.....
Bisous et bonne soirée à tous
Hey Lilalou ! Bien que je ne sois pas encore sur "une île" à loups, je te signale (au passage) que "ta" belle époque actuelle fait partie de la mienne ! Ceci étant dit, je vais rabâcher que certaines périodes anciennes étaient nettement plus valables malgré "certains inconforts" liés aux "manques évidents" de progrès ou besoins parfois très urgents hélas ! Dommage. Pour ton "aide" éventuelle afin de me rendre bienheureux comme un "certain Alexandre" dans le film portant le même titre, je te suggère de la réserver pour ta pote ou une autre ?
Le "bon vivre" malgré tout ? Dans les années 60, beaucoup de familles pauvres n'avaient encore la télévision. Dommage alors pour celles plutôt "rares" qui ne savaient pas bien occuper leur temps libre, (à certaines heures de la journée ou le soir) quand surtout, les enfants dormaient ? L'ambiance parfois devenait lourde ! Encore plus si, un couple (trop isolé) n'avait rien à se dire ? Par contre dans presque "toutes" les cités, le voisinage était bien plus chaleureux entre personnes de tous bords ! Quand les nuits étaient vraiment douces, juste après les repas, "certains quidams" se rejoignaient en bas des H.L.M pour "discutailler" sur n'importe quel évènement. Ils amenaient leur chaise. On ne fermait pas les portes des appartements ni celles de bagnoles très rares, car les vols ou cambriolages n'existaient alors que dans les films en noir et blanc. Beaucoup moins de violences entre jeunes, - (me disait souvent le grand père) - malgré quelques rixes dans les "attractions" foraines, sorties de bals, compétitions sportives variées, ou rassemblements quelconques.
Autrefois, (me racontait) un autre grand père, nous avions plusieurs divers beaux styles vestimentaires. Selon nos choix pour les gloires du moment, on s'habillait différemment. Les rockers « marioles » (lol) étaient plutôt vêtus de blousons cuirs noirs, (PERFECTO) ou autres, jeans râpés, bottines US, un peu (comme Marlon Brando) dans son premier film ; L'équipée sauvage. Inversement les autres jeunes « vraiment » influencés par les Beatles, étaient « chics » (voire snobs) et toujours en (costars) sombres, chemises blanches. Idem pour les chaussettes presque invisibles dans les superbes mocassins (CARVILLE) avec ou sans boucles et franges ? Les belles chaussures italiennes (NÉBULONI) avaient parfois une double couleur. Elles étaient bien « aimées » par certains nervis défrayant hélas parfois la chronique ! On se « distinguait » ainsi entre garçons « loubards » (ou non). Même les filles « étalaient » quelques divers bons genres préférentiels, comme pour leurs stars adulées ?
On court après le bonheur, et l'on oublie d'être heureux.
Avant c'était mieux, y'avait Cavanna ...
C'est exactement ce que fait ! Relater divers témoignages de personnes très âgées qui, bien avant de mourir, racontèrent des pans de vie plus belle, (selon moi) et autres ? Pour chaque constat négatif de ces époques, je dévoilerais toujours plutôt leurs bons cotés, même si on tente de nuire bêtement ?
Toujours "vers une époque" inconfortable, sans divers progrès alors inexistants hélas, un autre grand père se rappelle du mien qui dans sa jeunesse, fut un très grand débrouillard. Curieux de tout, "BRIC" (surnommé ainsi) posait de très nombreuses questions. Intelligent dès son plus jeune âge et "grand" bricoleur, il ne faisait pas de simples objets comme des "nistons sages" qui préféraient confectionner des petites hélices avec quelques morceaux de carton, mini bâtonnets, rondelles quelconques. Pendant que les "chérubins" jouaient ensuite contre le vent pour les faire tournoyer, lui "fignolait" ses arcs et flèches ainsi que des tiges de bois plus ou moins rigides prélevées sur les arbustes environnants. (Il savait choisir et adapter les meilleures branches longues de haies boisées puis les tordre avec soin). Les autres pitchouns "mauvais copieurs" (lol) étaient "largement" distancés, même quand ils en confectionnaient avec des matériaux identiques. (Beaucoup trop cintrés, ou mal attachés, leurs arcs étaient plutôt risibles ainsi que les flèches mal conçues). Dans les "concours singuliers de tirs" entre gamins, elles ne dépassaient pas les immeubles de trois étages, alors que celles du "meilleur archet fabricant" allaient si haut qu'elles devenaient presque invisibles. Suffisamment légères, elles ne représentaient "aucun danger" lors de leurs "planantes" retombées. À cause parfois du vent, certaines étaient perdues ? Bof et tant pis. Sans arrêt, il gambergeait pour améliorer ses bidules et quand, il s'ennuyait trop avec les mêmes, il en cherchait d'autres. Un copain, aussi espiègle et "ingénieux" que lui, fabriquait alors de gros lances pierres conçus avec quelques morceaux de chambres à air vieillottes, (découpées en lanières) chez un garagiste bienveillant. Un cordonnier sympa donnait aussi "certains bouts de cuir et cordelettes" infrangibles. Afin de parachever les créations du "FLINGO" (baptisés ainsi, depuis longtemps), il fallait trouver et choisir après le bon support ! Les garnements prélevaient toujours une branche très solide qui, - par séparation naturelle - formait un Y. Nouvel adepte, "BRIC" allait surtout "bien réfléchir" longtemps pour de "nouveaux" concepts. Le prochain tuteur (en bois rigide) aura plutôt ses deux branches en V assez larges permettant un meilleur passage aux "lâchers" et son manche (pointe en bas) sera épais, (pour être bien maintenu) avant chaque tir. Avec une meilleure pochette de cuir enfermant un futur projectile dangereux et surtout les bons élastiques (un peu chers) du quincailler, son nouveau FLINGO est mieux en tout ! Dans le terrain forestier (loin du concierge moralisateur et parents) les deux minots s'entrainent beaucoup et "tirent" sur différentes "cibles" quelconques ? (Feuilles, branches mortes, pierres, chardons, oiseaux). Heureusement pour les volatiles, les "galopins" sont encore maladroits. Pendant leur insouciance et "jeux" interdits, la vie "belle ou austère" continue.
A cette époque ancienne on se prenait pour Zorro ,Tarzan ,Robin des Bois
A ce jour on se prend pour Darvador,Harry Potter ,Batman ,Indiana Jones
----------------------------------------- "BRIC, SANS LES CENTS BRIQUES" ----------------------------------------
Place de la Bourse dans le centre ville, à Marseille, le 4 juillet 1965, jour fatidique de son anniversaire (et de L'indépendance des États Unis), un minot regarde les pièces en or derrière une vitre blindée.
À l'intérieur du change bancaire, il remarque aussi un billet de la loterie nationale parmi de nombreux autres coupons similaires.
Un ticket, le 85130 (série B) attire sa vision car il est en plein milieu du grand présentoir et exactement au niveau de ses yeux. Serait-ce un signe du destin ? Cela l'intrigue vraiment.
Tous les chiffres sauf le 0 (en dernier) lui rappellent un vieux tiercé comportant les numéros 8.5.13. (Un gain étonnant faisant alors des heureux). Plusieurs "raisons" pour entrer dans le commerce afin d'acquérir ce "fameux" bulletin entier à 3000 francs mais, "BRIC" se ravise puisque les fonds sont bas. (Il ne lui reste que 3800 francs). En outre, il a toujours acheté que des dixièmes à 300 francs, (de celle qui deviendra bien longtemps après la Française des jeux), alors, pourquoi en "flamber" dix fois plus qui vont le priver de boissons et clopes pendant une semaine.
Le jeudi suivant, après son déjeuner (comme toutes les après midi), il se rend vite dans son fief, au bar des amis pour faire éventuellement quelques parties de boules avec un jeune pote, contre le grand "RIRI" et l'américain "GU" mais, leurs adversaires coutumiers ne sont pas arrivés.
Afin que "Bric" patiente, son ami "Ralph", (fils de patronne du bistro) lui prête le journal que certains "ruffians" n'ont pas encore chipé.
Lorsque le jeune ado consulte (en page intérieure) ensuite le résultat de la loterie nationale française, il devient totalement blême puis, suffoque presque.
Le 85130 groupe B d'une série, est le gros lot. "BRIC" a raté les 100 millions.
(À cette époque lointaine, on pouvait se faire construire une belle grande maison avec un beau terrain pour 2 ou 3 briques).
Putain de "baouah" ! (Une déconvenue aussi cruelle peut rendre fou). Son jeune coeur déraille. Il va se renfermer dans les toilettes, afin surtout de "vomir" sa haine (contre lui) et chialer sans retenues après.
Le petit "galopin" sera toujours dépité (à vie) par cette histoire, jusqu'à son ultime voyage.