Tout et rien
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Le Schmilblicquizz de midi
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Réponse de yareg
Bienvenue au Schmilblicquizz 118 !
Ne faisons pas les huîtres,
Restons ouvert(e)s et un peu fous !
Surtout avec Mimiemoumou !
Quel plaisir de la retrouver
Pour prise de tête partagée !
https://www.youtube.com/watch?v=pUCvo1LDdLE
Réponse de mimie.
Oh! Camphin, Tareg! Quoi, une prise de tête?
Bonjour Phil.
Je débuterai à 13h00 car j'ai pris un peu de retard. Bises à tous
Réponse de yareg
Bonjour les zami e s. Pour me faire pardonner Mimie, je t'ai apporté un bouquet de pervenches........... Oups, je sors !..
Réponse de mimie.
Me voici, pour le début de nouvelles réjouissance ... mais qu'ouis-je? On parlerait de d'hostilités dans le fond de la salle? Non? Bon, cela ira pour cette fois.
1er indice : Une femme muette
Réponse de mimie.
Réponse de mon cher et tendre :" Pourquoi, cela existe?". J'ai tourné les talons, vexée.
Réponse de mimie.
Une qui n'est pas muette c'est ma vieille minette qui est en train de hurler.
Je sens une solidarité masculine, sieur Camphin?
Réponse de Mich-idéfix 46
Une femme muette -
Gérard Etienne
Gérard Etienne dénonce dans ce roman fort et puissant la transposition de l'histoire d'Haïti au Québec, il dénonce aussi le comportement de l'homme...
Réponse de mimie.
Si vous n'avez pas trouvé à 17h00, je reviens demain pour la même énigme. Punition générale
Réponse de mimie.
Suis écroulée de rire. Si si ça existe.
Une femme, en chair et en os, décédée depuis ET muette.
Réponse de mimie.
Bonjour Caméléon.
Pas de poupée et à ma connaissance cette femme n'a pas fait l'objet d'une effigie en poupée Barbie.
Réponse de mimie.
Mon Doudou serait fort ravi que je causasse moins mais il ne s'agit pas de ma personne.
Réponse de mimie.
Deux fois qu'on me propose Louise, mais qui est-ce? Je ne trouve aucune référence sur la Toile.
Réponse de mimie.
Camphin! Une cabine téléphonique, un être en chair et en os? Euh, je préfère te laisser cet objet et ne pas m'aventurer dans une psychanalyse de ta personne!
Réponse de Yvan 225
Je recherche sur ce site des femmes dont le chat est coupé ...heu désactivé pardon !!
Réponse de mimie.
Je reprends.
1er indice : Une femme muette</i<
Elle fut en chair et en os (décédée depuis)
Réponse de mimie.
Bonjour Foudema.
Non pas Louise Brooks.
Excellent la référence à une espionne, je n'y avais pas pensé mais elle n'en fut pas une. En tout cas j' n'ai trouvé aucune référence à ce sujet.
Réponse de Yvan 225
Saartjie Baartman, parfois prénommée Sarah Baartman, de son vrai nom Sawtche, née vers 1788-1789 dans le Cap-Oriental et morte le 29 décembre 1815 à Paris, est une femme khoïsan réduite en esclavage et exhibée en Europe pour son large postérieur, où elle était connue sous le surnom de * Vénus hottentote *
Réponse de mimie.
Quelle tristesse ces exhibitions qui se sont poursuivies jusqu'au début du XX° siècle en Europe et aux USA et que l'on a appelées les Zoos Humains". Des vestiges demeurent, mais fort bien cachés, en forêt de Vincennes (exposition dite "coloniale" de 1931).
Ce n'est pas cela Yvan.
Réponse de Camphinois
Si il n'y a plus d'énigme j'en ai une petite gratuite qu'en pense notre animateur?
Réponse de mimie.
1er indice : Une femme muette (référence au cinéma muet)
2ème indice : Petite que par la taille (elle mesurait 1m52)
3èmes indices : Parmi les plus gros cachets
.......................................Une gloire internationale : cachée dans un conteneur à viandes, elle a représenté l'Amérique
et d'autres idées si vous n'aviez pas trouvé.
Mary Pickford, née Gladys Louise Smith, actrice, productrice et scénariste (née le 8 avril 1892 à Toronto, en Ontario; morte le 29 mai 1979 à Santa Monica, en Californie). Mary Pickford fut une pionnière du début du cinéma et est devenue une des vedettes les plus réputées du cinéma muet. Elle a ouvert de nombreuses portes aux femmes dans l'industrie du cinéma.
Premiers rôles au cinéma
En 1909, Mary Pickford commence à chercher du travail dans le nouveau monde du cinéma. Elle fait sa première apparition cinématographique dans le court-métrage de l'American Mutoscope and Biograph Company Her First Biscuits, réalisé par David W. Griffith. Elle signe un contrat avec la Biograph Company pour 10 dollars la journée alors que la plupart des acteurs de la Biograph sont payés 5 dollars par jour, et obtient son premier « premier rôle » dans The Violin Maker of Cremona.
En janvier 1910, Mary Pickford se rend avec la Biograph Company en Californie où elle continue à faire des films réalisés par David Griffith. À cette époque, Mary Pickford attire déjà l'attention du public et de nombreux critiques.
Elle ne dépasse guère cinq pieds de haut, mais sa fougue crève l'écran. D'instinct, elle comprend qu'on ne joue pas devant une caméra comme on joue devant des spectateurs au théâtre.
Alimentée par le génie de Mary Pickford, son dynamisme et son sens du comique à l'écran, cette nouvelle relation suscite un engouement du public de plus en plus grand pour son personnage avec l'avènement des longs métrages, qui font à l'époque plus d'une heure.
Entre 1912 et 1919, Mary Pickford fait des films pour plusieurs studios, travaillant notamment avec David Griffith, Owen Moore, Mack Sennett, Wilfred Lucas et Cecil B. DeMille. Parmi les dizaines de films dans lesquels Mary Pickford assume le premier rôle durant cette période, on peut citer The Informer (1912), The Unwelcome Guest (1913), Cinderella (1914), Madame Butterfly (1915), The Foundling (1916), Rebecca of Sunnybrook Farm (1917), Poor Little Rich Girl (1917), Stella Maris (1918) et The Hoodlum (1919).
Elle met également sur pied sa propre société de production et loue ses services en tant que scénariste sur certains projets. Au cours de l'hiver 1912-1913, Mary Pickford arrête temporairement de réaliser des films pour jouer le premier rôle dans la pièce de Rosamund Gerard et Maurice Rostand %u2013 A Good Little Devil %u2013 pour Broadway, sous la direction de David Belasco.
En 1919, elle est déjà l'une des stars les plus populaires de la communauté du cinéma à Hollywood, ainsi qu'une de celles les mieux payées. On l'appelait affectueusement « The Girl With the Golden Hair » (la fille aux cheveux d'or), « Little Mary » (Petite Mary), « Goldilocks » (Boucles d'or) ou « The Girl With the Curls » (La fille aux frisettes). Ses origines canadiennes n'ont pas empêché qu'on la surnomme l'« America's Sweetheart » (la chérie de l'Amérique).
United Artists
En février 1919, Mary Pickford, David Griffith et les stars Douglas Fairbanks et Charlie Chaplin mettent officiellement sur pied la United Artists Corporation dans le but de contrôler plus efficacement les aspects financiers et artistiques de leurs productions.
Mary Pickford crée la Mary Pickford Company qui produit des films dont la distribution est exclusivement réservée à la United Artists. Son premier film, Pollyanna (1920), réalisé dans ce nouveau contexte, rapporte plus d'un million de dollars.
Mary Pickford et Douglas Fairbanks
En mars 1920, Mary Pickford épouse Douglas Fairbanks et devient ainsi citoyenne américaine. Le couple déménage dans un manoir de Beverley Hills baptisé « Pickfair ».
Le couple le plus célèbre d'Hollywood passe sa lune de miel en Europe et est assailli par une foule d'admirateurs à Londres et à Paris. À Paris, une émeute eut lieu sur un marché, où l'actrice fut contrainte de se réfugier dans un conteneur à viande.
Même dans les soirées privées, les gens se lèvent spontanément lorsqu'elle entre dans la pièce et le couple est souvent qualifié d'« Hollywood royalty ». Leur gloire internationale est si grande que les dignitaires et les chefs d'État étrangers en visite à la Maison Blanche demandent souvent s'il leur est possible de visiter Pickfair, l'immense manoir du couple à Beverly Hills
Mary Pickford, à l'apogée de sa carrière d'actrice, va alors jouer dans quelques-uns de ses films les plus mémorables : Little Lord Fauntleroy (1921), Tess of the Storm Country (1922), Rosita (1923), Dorothy Vernon of Haddon Hall (1924), Little Annie Rooney (1925) et Sparrows (1926). En 1921, elle cofonde le Motion Picture Relief Fund, qui offre une aide financière aux employés de l'industrie du film dans le besoin, et en devient la première vice-présidente.
En 1927, Mary Pickford et Douglas Fairbanks sont les premières stars à laisser l'empreinte de leurs mains et de leurs pieds dans le ciment devant le Grauman's Chinese Theatre (le théâtre chinois de Grauman). Cette même année, ils font partie des 36 fondateurs de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences (connue pour ses « oscars »). Douglas Fairbanks sera élu premier président de cette académie.
Les temps changent
En 1927, Mary Pickford joue aux côtés de Charles « Buddy » Rogers dans My Best Girl. Ce sera son dernier film muet.
Surmontant son initiale ambivalence à l'égard du nouveau médium que constitue le son, elle assume le premier rôle de Coquette (1929), pour lequel elle recevra l'oscar de la meilleure actrice. Cette même année, Mary Pickford apparaît également dans The Taming of the Shrew, le seul film dans lequel elle partage la vedette avec Douglas Fairbanks. Le film ne fera pas recette.
La dernière grande apparition de Mary Pickford sera dans Secrets (1933). Le film sort la semaine même où le président Franklin D. Roosevelt ordonne la fermeture temporaire des banques, une mesure destinée à combattre la Crise des années 1930. Comme tous les autres films sortis cette semaine-là, Secrets fut un échec au niveau des entrées. Lorsqu'elle passe finalement l'âge de jouer les jeunes héroïnes frivoles qui lui ont valu sa réputation, Mary Pickford décide de prendre sa retraite d'actrice. Elle reste cependant active en tant que productrice.
Mary Pickford se sépare de Douglas Fairbanks en 1933 à cause des infidélités de celui-ci et finit par obtenir un divorce.
En mai 1934, Mary Pickford fait un retour triomphant dans sa ville natale de Toronto. Elle est reçue par une délégation officielle d'élus tandis qu'une foule d'admirateurs bloquent complètement les rues du centre-ville. Mary Pickford reçoit une médaille d'or du Centenaire et déclare « être fière d'être Canadienne » lors d'un discours au cours duquel elle ne manque pas non plus de rendre hommage à ses parents.
Plus tard dans sa vie
Mary Pickford crée plusieurs entreprises, notamment Mary Pickford Cosmetics, cofonde la Society of Independent Motion Picture Producers, et met sur pied le Mary Pickford Charitable Trust, plus tard rebaptisé la Mary Pickford Foundation. Mais avec la vieillesse, elle tend à se retirer de la société et se bat avec l'alcoolisme et la dépression. Sa participation, en 1953, à la première retransmission télévisée de la remise des oscars constitue l'une de ses très rares apparitions en public à cette époque. En 1976, Mary Pickford n'assiste pas à la cérémonie de remise des oscars et ne reçoit donc pas en personne l'oscar honorifique qui lui a été décerné pour l'ensemble de sa carrière. Elle acceptera l'oscar de sa résidence, Pickfair.
Déclarant qu'elle « désire mourir en tant que Canadienne », Mary Pickford obtient satisfaction lorsqu'elle demande que sa citoyenneté canadienne lui soit restituée. Lorsqu'elle meurt d'un accident vasculaire cérébral, elle détient la double citoyenneté canadienne-américaine.
Mary Pickford est réputée au niveau international comme étant une figure dynamique et marquante de l'histoire du cinéma. À Toronto, un buste à son effigie et une plaque ont été érigés à l'Hospital for Sick Children qui occupe aujourd'hui le lieu de sa naissance. Une étoile en son honneur a également été ajoutée sur l'Allée des célébrités canadiennes.
Dotée d'une force de caractère incroyable, Mary Pickford, la « petite fiancée de l'Amérique », immense comédienne et véritable pionnière de l'industrie du cinéma, demeure la femme la plus puissante qu'Hollywood ait jamais connue.
...........................................Les première empreintes
Réponse de mimie.
Un grand merci, dans le désordre à :
Camphin
Tareg
Caméléon
Foudema
La Dolce
Phil
Idefix
Yvan
et Paula
J'espère n'avoir omis personne
Réponse de cameleon54
Merci , pour une enigme à proposer il va falloir que j' y reflechisse mais pourquoi pas un de ces prochains jours.
Réponse de mimie.
Bon c'est parti pour une deuxième énigme, plus sérieuse
1er indice : Un peu d'étymologie. Il n'apparaît qu'au 17° siècle en français vernaculaire mais il existait auparavant très certainement
Réponse de mimie.
Oh loin de moi de briguer une quelconque priorité, Tareg.
L'arobase? Non énigme déjà posée par Flavynette.
Réponse de mimie.
Non du tout, ce sujet est sérieux. Il faut bien que je varie après mes Emmanuelle et les femmes muettes.
Ceci étant ma réputation de "prise de tête" vient de subir un revers avec Caméléon qui a trouvé très rapidement ma "petite fiancée de l'Amérique" ... et j'en suis ravie!
Réponse de mimie.
Ni de langage, rien avoir de près ou de loin avec le mot "langue". Il n'y a pas de jeu de mots, rien. Quelle platitude!
Réponse de yareg
balcon, banque, caleçon, pantalon, douche, escalier, concert, carnaval, carrosse, façade, frégate, négoce, courtisane, moustache, sonnet, caresse, spadassin, sentinelle, caporal, brave, Tous ces mots sont empruntés à l'Italien, rayonnement culturel oblige au XVIIème siècle.
Réponse de mimie.
Ouh la la. On ne peut pas vous laisser 5 minutes seuls.
@ la Dolce oui il faut chercher un mot mais ce mot est la solution de mon énigme. Au même titre que "couches", "bureau" ... Ce n'est pas juste un mot.
Réponse de yareg
RAPPEL
1er indice : Un peu d'étymologie. Il n'apparaît qu'au 17° siècle en français vernaculaire mais il existait auparavant très certainement
Réponse de Mich-idéfix 46
Le roi, lui, veut simplement réduire le nombre de ceux qui se permettent de vivre une religion hors des codes et des textes, c'est-à-dire supprimer les sectes, qu'elles soient jansénistes ou non
Réponse de mimie.
Me voici de retour avec ma tasse mais non sans avoir pris connaissance de toutes vos suggestions.
Rien de rien.
1er indice : Un peu d'étymologie. Il n'apparaît qu'au 17° siècle en français vernaculaire mais il existait auparavant très certainement
2ème indice : On savait soigner et même prévenir. Mais attention, classé "Secret Défense"
Réponse de mimie.
Le cannibale? Yvan, au secoursssssssss
Difficile pour moi cette fois de vous aiguiller autrement qu'avec les indices.
Réponse de mimie.
Pas de jeu mot avec l'emploi de "aiguiller".
Ce mot qualifie quelque chose de concret, réel. L'espionnage ne l'est pas. car on ne le voit pas.
Réponse de mimie.
Pourquoi les migraines de la femme? les hommes souffrent autant de migraines que nous, non mais!
Ceci étant Camphin, tu es dans l'esprit, l'idée de mon énigme.
Réponse de Camphinois
La migraine imaginaire de la femme le soir MDR
Pour Les Hommes on appelle ça Foot
Réponse de mimie.
Oh Kyky, attention avec les truffes, la Dolce va arriver toutes voiles dehors. La Dolce avec ses truffes, un grand moment au salon.
Tu es sur la bonne voie Kykyjolie, aussi ne dis-je plus rien.
Réponse de yareg
RAPPEL
1er indice : Un peu d'étymologie. Il n'apparaît qu'au 17° siècle en français vernaculaire mais il existait auparavant très certainement
2ème indice : On savait soigner et même prévenir. Mais attention, classé "Secret Défense"
Réponse de mimie.
1er indice : Un peu d'étymologie. Il n'apparaît qu'au 17° siècle en français vernaculaire mais il existait auparavant très certainement
2ème indice : On savait soigner et même prévenir. Mais attention, classé "Secret Défense"
3ème indice : Ce n'est qu'au XX° siècle qu'on en expliquera les causes, l'origine ...
Je ne vous en dis pas plus
Réponse de mimie.
Pompon, merci pour les fraises, mon fruit préféré.
Toujours rien.
Connu en Amérique, en Europe et en Asie avec certitude. Touche indifféremment petits et grands, hommes et femmes
Réponse de mimie.
Bon STOP à 15h28 avec la réponse de Camphin
Je disputais une partie en même temps, pas pu résister à une invitation.
Il s'agit du scorbut
Réponse de Camphinois
C'est ta réponse à KIKI qui m'a guidée donc c'et pour elle la gagne moi je me suis bien amusé avec un seul cachet
Réponse de elky
alors perso je suis allée fouillée dans toutes les mst et c'est pas top top avec un café
Réponse de mimie.
C'est une maladie grave pouvant mener au décès.
Une consommation quotidienne de 5 fruits et légumes couvre les besoins.
En France, comme dans d'autres pays européens ou aux Etats-Unis, le scorbut que l'on pensait être une maladie du passé, est toujours d'actualité. Son incidence a même augmenté en France ces dernières années du fait de la hausse de la précarité. Elle touche surtout les personnes défavorisées. La prévalence de scorbut est ainsi élevée chez les SDF.
Cette maladie touche surtout les personnes de milieux défavorisés ou en état de précarité (qui ne font pas 3 repas par jour et/ont une alimentation pauvre ou nulle en fruits et légumes), les personnes âgées vivant en institution, les personnes vivant seules. Les personnes ayant des besoins accrus en vitamine C (en cas de diabète par exemple) sont plus à risque de développer un scorbut. Enfin, les personnes souffrant de pathologies psychiatriques ou de cancer et celles fumant ou ayant une consommation excessive d'alcool ont aussi davantage de risque d'avoir une carence en vitamine C, tout comme celles suivant un régime alimentaire restrictif.
UN PEU D'ETYMOLOGIE
En français, les termes scurbut puis scorbut apparaissent en 1604 et 1610, à partir du terme latin médical scorbutus créé en 1541.
Scorbutus est la latinisation de termes vulgaires se trouvant dans des langues médiévales d'Europe du Nord : dumoyen néerlandais scorbut ou scheurbuik, de l'ancien suédois skorbjub, du danois scorbuck, termes dont l'origine serait dans le norrois (vieil islandais) skyrbjugr
CHEZ LES MARINS
Egalement surnommée "maladie des marins" ou "maladie des corsaires", le scorbut est une maladie potentiellement mortelle qui à sévi de la Renaissance au 18ème siècle, notamment au sein des équipages qui partaient en mer pour de longs voyages.
Le scorbut apparaît en pleine lumière à la Renaissance. Historiquement, l'émergence du scorbut relève autant de la technologie que de la nutrition. Une nouvelle technologie permet de construire des navires capables de navigation au long cours (apparition de la caravelle). Des voyages de plusieurs mois deviennent possibles, avec des navires de plus en plus grands.
Les premières descriptions claires de la maladie apparaissent donc dès le xve siècle. Elle est reconnue comme nouvelle et fréquente par les chirurgiens de marine. En ce sens, le scorbut peut être regardé comme la première maladie professionnelle identifiée.
Un jour, Cartier rencontre Domagaya, fils du chef nadouek-iroquoien Donnacona, qui semble touché par la mystérieuse maladie. Quelques jours plus tard, il le revoit, mais cette fois en parfaite santé. Il l'interroge et celui-ci lui parle d'un arbre nommé annedda (possiblement le thuya occidentalis): «Il fallait piler l'écorce et les feuilles dudit bois, et mettre le tout bouillir en eau.». Les marins retrouvent rapidement leurs forces grâce à ce breuvage
En 1747, le chirurgien écossais James Lind (1716-1794) avait démontré l'utilité du jus de citron ou d'orange pour prévenir cette maladie qui faisait des ravages chez les marins grâce une expérience. Ce serait le premier essai clinique réalisé en médecine.
Bien qu'ignorant le travail de Lind, Cook connaissait le rôle préventif des agrumes et d'autres végétaux contre le scorbut. Il imposa donc la choucroute à ses hommes. Il n'eut aucun cas de scorbut à déplorer au cours de ses voyages longs de plusieurs mois.
Malgré ces effets bénéfiques, ce n'est qu'en 1795 que la Royal Navy imposa une dose quotidienne de jus de citron à ses équipages; la marine marchande britannique ne devait prendre cette mesure qu'une cinquantaine d'années plus tard. En adoptant, de façon réglementaire, des rations alimentaires antiscorbutiques pour la Royal Navy, l'Angleterre fut la première puissance maritime à éliminer le scorbut, et ce en deux ans (1795-1797)
En 1795, le chirurgien naval Gilbert Blane (en), administrateur de la Royal Navy, réforme entièrement l'hygiène navale. Il réglemente une ration quotidienne de jus de citron pour chaque marin: trois-quarts d'once38 (environ 21 ml), additionné de 10% d'alcool. Cette boisson restera un secret militaire jusqu'en 1840.
Sans cette nouvelle hygiène navale (contrôle du typhus et élimination du scorbut), la Royal Navy n'aurait pu maintenir 500 navires en opérations avec 140 000 hommes d'équipage, en exerçant une pression victorieuse sur les côtes européennes (1795-1820)
En janvier 1856, plus d'un siècle après les travaux de Lind, la France rejoint l'Angleterre dans la lutte contre le scorbut en rendant obligatoire la distribution de jus de citron à bord de ses bateaux.
MAIS AUSSI A TERRE
Des cas de «scorbut terrestre» sont signalés dans des communautés plus ou moins fermées, comme les prisons, les hôpitaux, les ateliers. Ces «épidémies» sont en général traitées efficacement par un régime alimentaire à base de fruits et légumes frais, ou plus souvent de pomme de terre.
Ainsi la grande famine en Irlande qui a suivi la perte de la récolte de pomme de terre en 1845-1846, s'est accompagnée d'une épidémie de scorbut. Malgré une importation de maïs qui a mis fin à la famine, le scorbut a persisté. La pomme de terre a joué un rôle important contre le scorbut durant le XIXe siècle. Sa teneur en vitamine C est médiocre, mais elle pouvait être consommée en grande quantité, en se conservant facilement, notamment l'hiver; de plus lors de la cuisson, la vitamine C est relativement protégée par la masse du tubercule
DECOUVERTE DE LA VITAMINE C
Le début d'une preuve scientifique de la cause réelle du scorbut date de 1907, lorsque le gouvernement norvégien finança des travaux de recherche sur le béribéri. Deux médecins, Axel Holst et Theodor Frôlich entamèrent une série d'expériences sur les cochons d'Inde, qu'ils essayèrent de contaminer en les alimentant suivant des régimes précis. Ils constatèrent que certains cochons étaient atteints non de béribéri mais de scorbut, montrant ainsi qu'il s'agissait bien de maladie à carence. Comme c'était souvent le cas dans les laboratoires d'expérimentation, ils travaillaient sur un animal qui ne possédait pas le gène permettant de fabriquer la Vitamine C.
En pleine guerre mondiale, en 1914, un laboratoire de Grande-Bretagne réussit à faire le lien entre manque de vitamine C et scorbut. Les travaux suivants sur cette maladie furent ceux de Harriette Chick de l'institut Lister de Londres. En 1918, Chick inventoria différents aliments qui pourraient prémunir les cochons d'Inde contre le scorbut. Un an plus tard, Jack Drummond appela l'agent anti-scorbut « Vitamine C », bien que le mystère, quant à sa nature, demeurât entier. Il est, pour autant, encore impossible d'isoler la vitamine C. Il faut attendre qu'un chercheur hongrois, Albert Szent-Györgyi, parvienne à isoler « l'acide hexuronique » qu'il extrait de glandes d'animaux d'abattoirs en 1927. En travaillant avec Joseph Svirbely, un ancien étudiant du biochimiste américain Charles Glen King, qu'il constata que l'«acide hexuronique» était en réalité la vitamine C et il nota son activité anti-scorbutique.
Ce n'est qu'en 1943 que Walter Haworth parvient à synthétiser la vitamine C
https://ihmcs.fr/IMG/pdf/vanier_verrouille.pdf
Réponse de yareg
En 1795, le chirurgien naval Gilbert Blane (en), administrateur de la Royal Navy, réforme entièrement l'hygiène navale. Il réglemente une ration quotidienne de jus de citron pour chaque marin: trois-quarts d'once38 (environ 21 ml), additionné de 10% d'alcool. Cette boisson restera un secret militaire jusqu'en 1840.
Réponse de mimie.
Et merci à
Camphin,
La Dolce,
Tareg,
Yvan,
Caméléon,
Idefix,
Kykyjolie,
Pompon
Ai-je oublié quelqu'un selon mon habitude?
Réponse de mimie.
Ce fut classé Secret défense car grâce à cette prophylaxie, la marine de guerre anglaise ne déplorait plus ni morts, ni éclopés parmi les marins. l'équipage était donc en parfaite santé pour affronter les adversaires. Les hollandais utilisaient aussi le chou pour leurs navires marchands.
Réponse de yareg
Immense bravo à notre Mimie nationale, et à ses deux Cam joints !
Mimie reçoit 3 crédits pour sa géniale animation.
Caméléon a droit aux 8 crédits de la cagnotte.
Camphin reçoit 2 crédits.
Bravo et merci à toutes et tous !
Demain vous retrouverez Flavynette.
( Vous pouvez m'envoyer vos disponibilités pour la semaine prochaine.
Mercredi est déjà réservé par Phil. )
Très bonne soirée les zami e s !