@ ?, pour répondre à une demande en mp (autant que cela serve à d'autres joueurs qui sont intéressés.
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Vous annoncez une fin de couleur. De ce faite, vous signalez aux partenaires qu'au prochain tour de cette dite couleur, vous allez couper.

Exemple : votre main à la couleur (3 5 7) en jouerie FFT
Vous jouez d'abord le 5, montez avec le 7, puis redescendez par le 3
Toute carte descendante sur les 2 deniers tours indique une fin de couleur.

Doubleton
En jouant haut puis bas

Tripleton
En jouant milieu/haut/bas ou bas/haut/milieu

Quadreton et +
Même principe.

Avantages :
Si précédemment vous avez fait comprendre à votre défense, " votre Main Forte "
Vous demandez maintenant aux partenaires, d'arrêter cette dite couleur en demandant de tourner la couleur et de ne plus y revenir. Afin de protéger votre main, car ensuite vous allez couper. Donc, vous demandez une protection de votre main car vous souhaitez déborder le preneur en économisant vos atouts. Souvent le cas : quand le défenseur main forte est situé avant le preneur, "place de devant, ou milieu" par l'ouverture du fond.

Si vous êtes main faible, vous allez signaler la possibilité de surcouper le preneur, en détenant un atout supérieur au 15.

Les partenaires doivent comprendre, déduire, anticiper, en fonction de leur jeu, du chien, du contrat et de ce qui s'est déjà passé dans la donne. Afin de comprendre votre annonce.

- Est-ce un refus, parcequ'il est main forte
- Est-ce un refus, parcequ'il est main forte et Petit en main
- Est-ce un refus, parcequ'il est main faible (avec pièce en danger et possiblité de la sauver)
- Est-ce un refus par une main faible avec petit en main
- Est-ce une acceptation !
- CELA VA DEPENDRE DE VOTRE PLACE PAR RAPPORT AU PRENEUR ET A L'OUVREUR

Vous êtes situé devant le preneur "Main Forte"
La coupe ayant été trouvée en défense par l'entameur (fond ou milieu). Si ... la défense pousse cette couleur. Au prochain tour, vous êtes en sous coupe en perdant un atout. De ce faite, vos partenaires vont affaiblir votre main. En signalant la demande d'arrêt à cette couleur, par la descente de vos cartes (5 7 3) ou (53) Vos partenaires doivent comprendre qu'il faut maintenant protéger votre main. Ou en coupant d'un tout petit atout, refusant d'uppercuter le preneur si la coupe était connue et vous en singleton.

Vous êtes situé devant le preneur "main faible, sans le Petit! dans votre main"
Vous ne marquez pas la fin de couleur. Vous manipulez vos cartes soit :
- En montant naturellement puis vous coupez
- En descendant vos cartes naturellement puis vous coupez
- Tous dépendra des cartes posées par les partenaires (si honneur, si 10, etc, c'est logique)

PS : D'ou l'importance : en début de partie de bien réfléchir sur la stratégie ! dans l'ordre et maniement de vos cartes avant même de les posées, par l'ANTICIPATION.

NB : 5 puis 3, en fourniture (c'est déjà très parlant si acceptation/refus !)
POURQUOI ?
En fonction de l'entameur, exemple du fond il pose le 6 ! (en manipulant 5 puis 3) vous faites déjà passé un message aux partenaires (il y a doubleton évident, et non doubleton non évident si 10 pour couvrir le pli puis 3)

- 10 puis 3 = doubleton forcé (ne veut rien dire)
- 5 puis 3 = doubleton évident (donc il envoie un message)
- Ce message c'est refus IMPERATIF (s'il est devant) si cela ne le dérange il n'indiquera pas ! le doubleton en posant 3, 5 puis coupera. S'il est au milieu (en face du preneur) il demande le retour par le devant et non du fond. Tantôt acceptation, tantôt refus (il faudra comprendre en fonction déjà de votre jeu) avez vous le petit ? êtes vous main forte ? Main faible ? Avec la bonne réflexion vous devriez pouvoir comprendre.

- 10, 3, as = acceptation (devant)
- 10, as, 3 = refus et demande de tourner la couleur (devant)
- Comprenez vous la subtilité ?

Vous êtes situé après le preneur (Milieu ou Fond, suivant la place de l'entameur)
La coupe est trouvée. Si la défense pousse cette couleur, au prochain tour vous êtes en surcoupe. Si le preneur bloque, vous perdez un atout. De ce faite, vos partenaires vont affaiblir votre main.

Si précédemment vous avez fait comprendre à votre défense, " votre Main Forte "
Une main forte doit pouvoir surcouper le preneur, au moins une fois. Néanmoins, les défenseurs doivent bien réfléchir aux conséquences.

a) La main forte sera t-elle vraiment en main par la surcoupe ?

b) Le déclarant va t-il bloquer la jouerie par un atout maitre ? Puis faire couper la défense, dont la main forte. C'est un 2 pour 1 contre la défense, contre la main forte, c'est l'effet boomerang ! L'arroseur arrosé.

c) La fin de couleur par l'annonce du doubleton, tripleton, annonce t-elle une ACCEPTATION ou UN REFUS, une demande de protection par cette main forte ? Ou la volonté de vouloir surcouper, voire la volonté d'uppercuter le preneur par une main faible?

En équipe
Certaines équipes préfèrent la fermeture couleur uniquement pour le REFUS OBLIGATOIRE. Par les mains qui n'en VEULENT PLUS. D'autres équipes, suivant la place.

En FFT
Le refus n'existe pas réellement.

Résumé :
- Soit vous êtes main forte et situé avant le preneur
- Soit vous êtes main forte et situé après le preneur.

- Soit vous êtes main faible et situé avant le preneur
- Soit vous êtes main faiible et situé après le preneur.

- Avec acceptations (système en équipe)
- Avec refus (système en équipe)
. En jouerie FFT, la signalisation est incomplète car elle ne parle pas vraiement de REFUS. C'est de la déduction, avec quelques signes qui sont logiques dans l'anomalie qui a été jouée.

Vous êtes situé après le preneur
Vous avez précédemment annoncé une main faible. Puis, en descendant vos cartes (FFT), vous dites à la défense votre volonté de surcouper le preneur en promettant un gros atout au dessus du 15 = ACCEPTATION. Sinon, vous jouez (357) ou (57) sans marquer le doubleton si la hauteur de vos atouts est trop faible pour pouvoir envisager d'enjamber le preneur, vous ne signalez rien de la fin de couleur, en voulant cambrioler la levée (sans avoir un atout supérieur au 15).

Attention
- Nous savons que le joueur qui entame doit annoncer un honneur (Roi/Dame) en entamant de l'as au 5. Il se peut qu'il n'a aucun honneur (il jouera au dessus du 5) (puis un partenaire revient dans cette couleur, et là il fournira peut être en dessous de sa première carte (il ne signale pas forcement un doubleton !) mais juste la volonté de signaler dans sa main une NON pièce au 1er tour d'entame.

L'écart du preneur : donne; donc !... Faites le décompte de la couleur, par déduction :
En respectant cette convention en signalant la fin de couleur, vous donnez l'information du nombre de cartes à la couleur que vous avez en main. Les partenaires peuvent déduire, le nombre de cartes mises à l'écart par le déclarant, s'il coupe cette dite couleur.

Exemples :
a) Le devant cinquième (RVxxx) trouve la coupe sur l'entame. Le fondeur annonce son doubleton et le milieu annonce la fin de chantier par le tripleton, au troisième tour, vous savez maintenant que le preneur a couché quatre cartes ! (5 + 2 + 3, avec fermeture) Cette information peut être importante pour la suite de la jouerie. Notamment, sur la deuxième couleur du preneur en fin de partie.

b) Sur la coupe trouvée par l'entameur du devant, le fondeur annonce le doubleton et le milieu est singlette. Au deuxième tour de cette couleur, vous savez (UNIQUEMENT LE DEVANT, LUI IL SAIT) que le preneur a couché six cartes de cette couleur et qu'il détient forcement les trois autres couleurs (en principe !).

Il est fondamental pour une bonne défense de toujours compter les cartes que le preneur coupe, (permet de refaire l'écart) de compter aussi la couleur que pousse le déclarant, qui peut éviter une enfume très bête d'une pièce, parce que vous attendez la 15ème carte !!!!

Tout ceci n'est qu'une partie des choses à retenir. Citons pour le principe :
Localiser la main forte et comprendre son plan de jeu, localiser le petit, lire les refus et acceptations, comprendre les fins de couleur, le 2 pour 1, interpréter la baie des cochons et défausses, retenir le nombre des atouts avec hauteur, nombre chez le preneur, de la MF etc.

Résumé
Suivant sa position, en descendant les cartes (FFT), vous indiquez :
a) Devant le preneur : c'est REFUS. Indication d'une main forte, voire petit en danger
b) Milieu : annonce classique, tantôt ACCEPTATION ou REFUS ! Se rappeler, qui entame
c) Fond : annonce de la surcoupe, suivant la hauteur d'atout attention si Main Forte.

Exemples
Un défenseur ayant posé dans la couleur :
1) 7 puis 8 : Pas de doubleton : Possède encore au moins 1 carte dans cette couleur.
2) 8 puis 7 : Doubleton évident : Ne possède plus de carte dans cette couleur.
3) 10 afin d'assurer la levée, puis 2 : Doubleton forcé : Aucune conclusion possible.

Cas : l'entame vient du fond par un 10, le milieu pose le 8, puis au second tour de cette couleur le milieu joue le 3 il annonce un doubleton évident et demande soit une protection, soit surcoupe.

Donc, de tourner la couleur ou d'inverser le sens de rotation sur le retour afin d'avoir une meilleure lisibilité sur le pli et pourquoi pas voler un pli au preneur en sauvant un honneur(s) du fond tout en enlevant la direction du jeu au déclarant.

Vous devez vous demander POURQUOI il pose ses cartes dans cet ordre. Est-il main forte, main faible et voulant uppercuter, à t-il le petit en danger ?

Le doubleton sert à la surcoupe, suivant la hauteur d'atout en main. On ne l'annonce PAS quand on à pas un gros tarot au DESSUS du 15 (avec 2 5 8 14 on annonce rien) (avec 2 5 8 16 on annonce DT).
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Un doubleton avec une pièce (une feuille avec Roi ou Dame)
Exemple : le devant trouve la coupe

La bonne manipulation des cartes en doubleton (je sais, cela va faire jazzer !)
- (fond/milieu) On pose d'abord en fourniture la feuille, puis l'honneur.
- (Si refus) c'est sacrifice de l'honneur puis feuille (anomalie certaine) avec risque de perte du 2ème honneur ! (si le défenseur pose au 2ème tour. Donc, il faut une très bonne raison!).

Un doubleton avec sous pièce (une feuille avec Cavalier ou Valet)
- On jouera TOUJOURS la sous pièce puis la feuille. Si l'on souhaite annoncer le doubleton avec la volonté de surcoupe au 3ème tour (donc acceptation).
- Sinon x, puis sous pièce pour refus (coupe au 3ème = refus si atout supérieur au 15 sans avoir annoncé le doubleton).

En fourniture sur entame partenaire du fond/milieu, c'est TOUJOURS la sous pièce d'abord! du milieu/devant, (même de la Dame 2ème en 1er, sans annonce du ROI DU PARTENAIRE ENTAMEUR) quand le preneur joue ensuite (après vous) qu'il coupe ou non, TOUJOURS de la Dame !!.

Exemple : fond entame couleur du 6, milieu 3, devant (son jeu : Dame et 4) il doit poser la Dame ! OUI la Dame !!! afin d'éviter (un Roi, 10) (Roi, x).

En forçant de la Dame vous imposez la pose du Roi du preneur et il ne pourra pas impasser sa perdante (son 10, sa x). La défense pourra tjrs sauver éventuellement Cavalier et pourquoi pas le Valet sur le 2ème pli. Si le preneur était court, alors !, il voudra effacer sa perdante prenant de toute façon la Dame et sous pièces (C/V), cata... si vous retenez la Dame.

Et si le Roi du preneur était sec ! bah, la Dame était insauvable ! et le preneur ne pourra pas non plus poser l'excuse !!

Maintenant si l'entameur trouve la longueur du preneur alors !, l'ouvreur c'est probablement planté dans son entame, la recherche de coupe, (ne voulant pas jouer dans une richesse) Il doit revoir ses gammes d'ouvertures !...
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Les deux pièces 3ème et 4ème.
Personnellement, je ne suis pas pour "donner" une pièce pour informer, si l'on est 3ème.
Les systèmes de fermetures donnent des indications, mais permettent surtout des déductions.

- Soit système : fin de couleur en descendant, par convention (FFT/Equipe)
- Soit système : fin de couleur en montant, par convention (uniquement en équipe).

Je m'explique. Vous jouez les fermetures en descendant (système FFT).
Le joueur de devant joue sous le mariage ( R D 10 9 1)
Admettons que toutes les pièces soient localisées.
Exemple : Cavalier Valet au chien, c'est pour vulgariser afin de faciliter la compréhension.

Pli n° 1 : Devant et entameur 10T, Preneur 3A, Fond 5T, Milieu 2T.

Comment savoir et reconnaitre un singleton naturel chez le partenaire !!!!
(eh Oui ! l'on peut savoir)
Le joueur devant peut immédiatement connaitre singlette au milieu ! Si, et seulement si :

Les pièces sont toutes localisées, et si le système est respecté, c'est à dire si on ferme avec sa plus basse carte. Au dessus du 2, plus de pièce, car RD devant et CV au chien, et rien en dessous, pour descendre car l'as est devant seul le joueur devant peut le savoir !!). Donc 2, c'est singlette impérative (si 3 cartes. Alors, on joue moyen/haut/bas) (si deux cartes, on jouera haut/bas). Petite précision importante, toutes les pièces sont localisées (dans une main/+chien !!).

Autre cas. Imaginons dame au chien. Au fond, C V 2. Entame de devant promettant pièce (donc roi). Le preneur coupe. 2 au fond. 1 au milieu. Donc singlette car le zéro n'existe pas au tarot. Alors pourquoi donner une pièce qui structurellement va rentrer en deuxième levée ? En libre, vous donnez le Valet ?!, Non.

Le système de fermeture numérique des couleurs donne des décomptes, et permet une anticipation des mains singlette, uniquement quand toutes les pièces sont localisées.

D'où l'intérêt de poser ses cartes dans l'ordre des valeurs. Personnellement, quand je vois arriver une pièce, au troisième tour par exemple, je me demande d'abord si toutes les pièces sont localisées avant de me dire que c'est sa fin de couleur, et ce quelque soit le système de fermeture (montant ou descendant).

Donc, je joue 2 7 V D (si fermeture descendante) en jouerie FFT.
On monte donc, on en a encore !

Le souci est que si au lieu du 2 tu as des 7, 8 ou 9 c'est beaucoup moins lisible et la défense doit sacrément se concentrer pour tout localiser et deviner une singlette. La solution miracle n'est pas évidente à trouver tant il y a de cas exceptionnels ou l'on a que des honneurs par exemple, esprit de sacrifice ou pas ?! Faut-il considérer le Valet comme pièce, suivant la place ?

L'avantage dans cette exemple (deviner une singlette naturelle !) est que si le milieu met le 2, celui de devant qui a le 1 sait que le 2 est sInglette et donc il peut tenter de jeter son roi des qu'il reprend la main en espérant que le preneur ne l'achète pas car il ne se doute pas de la sInglette. (Encore faut-il que toute la table manie correctement les cartes).
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Exemple : Convention fin de chantier en FFT :
Avec 1479 dans le jeu. Vous êtes plutôt 4791 ou 1479 ? 4791 est correct pour marquer la fin de couleur. Et quand vous avez des honneurs par exemple : 27VD. 7VD2 ? 7V2D ? 27VD est correct.

Mon avis c'est que tout défenseur qui ferme une couleur exprime un refus de couleur :
- Soit pour qu'on ne le mette pas en coupe
- Soit parce qu'il a une pièce pendue qu'il est SUR de sortir SANS NUIRE à la main forte.

Tout cela est un choix entre la fermeture de couleur ou bien le refus par obligation qui préserve de manière formelle la Main Forte voire une pièce pendue et main faible.

- 7VD2 n'as aucun intérêt : pourquoi donner la dame pour garder un 2 ?
- V72D n'est pas bon non plus ; sauf pour indiquer avec certitude une fin de couleur (système montant en équipe et non en FFT)
- Car comment faire la différence entre une main 3 ou 4ème avec pièce(s) -> DV7 et DV72 ?
- Impossible avec ce système. Car comment indiquer aux partenaires les 2 pièces 3 ou 4ème. - 27VD est correct et logique.

Quand on a 2 PIECES EN MAIN 3 ou 4ème : plutôt que de privilégier l'annonce "fin de couleur" en descendant. On préfère annoncer "attention j'ai une pièce pendue !" en montant.

Le but du tarot en défense, c'est d'abord d'essayer de sauver ses pièces, plutôt que de les donner pour dire "j'en ai plus". C'est logique ! Tout les joueurs jouent de cette façon même les débutants !

Dans n'importe quel système, on se doute bien que l'on coupe après avoir posé la dame !
Ya pas besoin d'un système d'annonce spécifique%u2026

ON NE JOUE PAS avec deux pièces 3ème et 4ème pour indiquer fermeture couleur.
La main 3ème = 4CD, on ne joue pas CD4
La main 4ème = 14CD, on ne joue pas 4CD1

Mais il me semble que l'intérêt de ce style de convention, c'est aussi et surtout pour annoncer des surcoupes ; auquel cas il y a conflit d'intérêt avec simplement annoncer des pièces pendues et annoncer les fins de couleurs avec pièces.

Car effectivement, il y a forcement un conflit si on mixe "fin de couleur" et "pièce pendue".

Je ne sais pas si la fin de couleur est utile sur 4 cartes avec 2 pièces pendues, car de toute façon on est pas loin des 14. Trois, quatre cartes ok sans pièces, deux cartes pour doubleton refus, ok, mais quatre suis pas persuadé. Qui plus est, en jouant ainsi, je ne perturbe pas ma défense et je ne les laisse rien supposer qui soit faux par exemple (je pense à la surcoupe) en montant naturellement si 3, 4ème avec 1 ou 2 pièces. La DEDUCTION du cerveau humain, peut suffire.
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Refus et surcoupe : donnez le compte ! Sur la fin de chantier (FFT)
Lorsqu'un défenseur découvre la coupe du preneur, c'est un premier succès. Néanmoins, il attend de ses partenaires autre chose qu'un jeu passif. Il souhaite vivement obtenir un signe d'encouragement ou de dissuasion. C'est ici qu'intervient, une fois encore, le langage des cartes%u2026

Il est logique de donner le compte dans la couleur intéressée. La surcoupe, lorsqu'elle est possible, est un gain de temps et, quoi qu'il advienne, elle gêne toujours le preneur dans son plan de jeu.

Cette signalisation est pratiquement sans risque, et on verra qu'elle offre plus d'avantages que d'inconvénients. Sans entrer dans le cadre de systèmes complexes, il ne faut jamais négliger une convention simple et utile, à caractère offensif, et qui peut donner une idée de la distribution.

On peut distinguer 3 cas de figure en ce qui concerne la surcoupe : Pour les mains du fond/milieu.

1) la parité FFT du doubleton (fort puis faible) :
Vous ne détenez que deux cartes dans la couleur coupée par votre adversaire. Vous marquez le "doubleton" en jouant d'abord votre plus forte (même si c'est une sous pièce), puis la faible manifestant ainsi votre intention de surcouper. Cette annonce est quasi systématique si vous en avez adopté le principe. Une fois la répartition connue, la stratégie devient tangible.

2) La fausse parité FFT du doubleton (fort puis faible) :
Le simple fait de jouer en premier lieu votre plus basse carte témoigne d'une non-parité dans la couleur (trois cartes ou plus). Il va de soi que votre adversaire va surveiller le maniement de vos cartes, et vous pouvez être tenté de le tromper pour le pousser à la faute (mais vos partenaires aussi). Il ne faut donc pas en abuser. Comme tous les "psychiques", ces petits pièges ne fonctionnent que si leur utilisation demeure rare et lors de situations bien précises. (Savoir être le truand est un art, si cela ne marche pas vous êtes la brute).

3) La non-parité lorsque vous avez un doubleton FFT :
C'est le moyen le plus explicite d'exprimer le refus ou l'inexploitabilité de la surcoupe. Vous ne marquez pas le doubleton et, si vous surcoupez au troisième tour, vos partenaires ne manqueront pas d'interpréter le message.

Plusieurs raisons peuvent être à l'origine de cette décision :
- Détention du Petit vulnérable
- Protection d'une main forte
- Absence de tarot majeur (vous préférez "cambrioler" une levée irréalisable avec les petits atouts).

Il faudra comprendre par déduction :
- soit refus car je suis main forte et je demande protection (sans vouloir uppercuter/surcouper, pour économiser mes atouts).

- soit, je suis main faible sans avoir un atout supérieur au 15 pour voler un pli avec sauvetage d'une pièce, "je préfère cambrioler le pli" avec le 11 pour l'exemple.

- soit, j'ai effectivement un atout supérieur au 15 avec le Petit! En main et ne montre pas le doubleton en jouant pour l'exemple 2 8 à la couleur puis surcoupe du 17 (je n'ai pas annoncer le DT avec atout au dessus du 15, donc c'est REFUS impératif et demande une protection car j'ai forcement le Petit! En main maintenant. Sinon je suis main forte et demande de ne plus revenir.
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L'objectif recherché n'est pas toujours une position de surcoupe. Un défenseur a souvent intérêt à se faire surcouper par le preneur afin d'utiliser judicieusement quelques tarots majeurs courts en uppercut.

Il est donc valable de procéder à une anticipation de non-parité dès l'ouverture du flanc.

Pour que la surcoupe soit fructueuse
Il est nécessaire de laisser la main au joueur le mieux placé pour la réaliser dans les meilleures conditions, le faire dans le bon sens !!.. Ce retour couleur doit revenir par le joueur situé AVANT le preneur et non situé APRES celui-ci, sinon c'est une soucoupe (avec uppercut) sans avoir l'opportunité de lui voler le pli et la direction du jeu, sauf avec l'atout maitre ! (baie des cochons).

Placé de Devant
En outre, en dernière position DEVANT le preneur, si c'est le joueur du fond/milieu qui enclenche une couleur, les cartes jouées en parité (FFT, fort puis faible) expriment un refus (Petit, Main Forte, etc...) ATTENTION : Il faut savoir faire la différence entre le doubleton forcé et évident qui ne sert pas à couvrir un pli ! (pas simple) donc message, mais lequel ?

Placé au Milieu
En position du MILIEU si c'est le joueur du fond qui enclenche une couleur, les cartes jouées en parité (FFT, fort puis faible) expriment TANTOT un refus, TANTOT une acceptation. Il faudra comprendre qu'il est effectivement en fin de couleur. Mais est-ce refus ? Est-ce acceptation ? De toute façon, s'il y a retour d'un partenaire, il faudra qu'il vienne dans le bon sens c'est à dire de devant et non du fond. Afin soit de poser le Petit si le preneur fournit, soit de voler le pli au preneur avec sauvetage d'une pièce du fond avec ce retour de devant.

De même, on peut signaler un tripleton en jouant (moyen, forte, puis faible) ou (faible, fort, moyen). Toute carte descendante va indiquer une fin de couleur, en jouant pour l'exemple 3, 5, 1.

L'attaquant enregistre également ces renseignements et peut utiliser quelques parades :
- Soit jouer un coup d'atout intermédiaire pour déboîter le tarot surcoupeur (vilaine bête !)
- Soit, s'il en a les moyens, attendre pour couper maître
- Soit s'excuser, si c'est le moindre mal.

Tous ces "gadgets" contribuent à clarifier le jeu et permettent l'élaboration instantanée d'une tactique. C'est l'une des applications de la cohésion en défense où l'imagination cède le pas aux réalités.

En défense, aidez-vous les uns les autres...
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LE DOUBLETON, TRIPLETON : FIN DE COULEUR
En FFT, et donc normalement pour l'ensemble des compétitions individuels :
- Le doubleton annonce que tu es sur une couleur jouée par la défense
- Tu n'as plus de cette dite couleur
- Apres à toi de réfléchir si c'est intéressant de rejouer dedans.

Convention FFT :
Sur une couleur jouée par la défense. Aux 2 premiers tours de cette couleur, si je fournis les cartes dans un ordre décroissant, j'annonce que je n'en ai plus. Donc que je n'en ai que 2. Et c'est tout. En FFT, le REFUS n'existe pas vraiment ! C'est l'inconvénient majeur. Il peut permettre parfois une déduction de refus de devant.

La fourniture en descendant peut annoncer un fin de couleur que doive interpréter les partenaires. A eux de savoir s'ils me mettent en coupe. Elle peut aussi annoncer un refus. Une interdiction formelle d'en rejouer pour ne pas faire perdre d'atout à la main forte.

Le refus s'applique en général d'avantage aux joueurs de devant qu'aux joueurs occupant des places naturelles de surcoupe : fond ou milieu. Cela demeure un vaste débat.

Le refus de devant est à mon sens, important dans une stratégie de jouerie.
Pour les joueries du fond et du milieu, personnellement, j'aime bien signaler les fins de couleurs. En fonction des annonces faites au préalable ( MF ou pas ), je laisse aux partenaires le loisir d'insister ou pas dans la couleur.
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Depuis longtemps, des systèmes d'annonces existent à droite à gauche.
Deux principaux se détachent :

- FERMETURE DE COULEURS
- REFUS

Comment signaler la fin de chantier
- Par la signalisation FFT (descendante)
- Par la signalisation montante (équipe).

La manipulation des cartes sur le doubleton, tripleton, quadreton = fin de chantier.
AVEC ou SANS pièces (1,2,3 pièces) est intéressante !

Comment signaler la fin de chantier
- Par la signalisation FFT (descendante)
- Par la signalisation montante (équipe).

1) Il faut bien faire la différence entre les deux systèmes, dans le maniement des cartes
2) Puis, en équipe déterminer un système avec et/ou sans conventions.

En équipe, il faut parler de système -> refus/acceptation (suivant la place).
Puis, établir le système de dialogue et de compréhension entre partenaires.

- Soit le REFUS
- Soit la FIN DE COULEUR.

En fonction des places
- De la Main Forte uniquement
- De toutes les mains
- Refus de Devant.

Les deux systèmes d'annonces sont très bien ! ils n'ont pas le même but !! avec chacun des avantages et inconvénients.

L'un est actif, l'autre passif (d'après JD Djian) (un joueur N1, reconnu de tous dans le milieu)

- Plus le système est simple, plus il y a de place pour pouvoir jouer au tarot
- Il vaut mieux un système simple et maitrisé que l'inverse.

Un système d'annonce ne demeure qu'un outil pour optimiser la jouerie et non une finalité. Il permet de transmettre des informations permettant d'orienter les choix.

De ce faite, en équipe il faut déterminer le système et s'y tenir !!!
Car un coup dans le ying, puis dans le yang peut amener l'équipe à trop souvent déjouer. MAIS !!! l'exception du maniement des cartes peut etre dans la convention (ne pas abuser).

Toutefois la complexification du système peut être intéressant sous 3 conditions :
1) Que les 3 joueurs disposent des capacités pour le jouer (analyse, technique et mémoire)
2) Que l'application du système d'annonce soit automatique afin qu'il ne nécessite pas trop d'effort (entrainement pour créer des réflexes)
3) Que les 3 joueurs soient endurant, car une compétition c'est long et fatigant.

Plus c'est trois variables sont fortes dans une défense plus le système peut etre complexifié.
A charge a une équipe de fixer le curseur pour fixer son niveau d'annonce en fonction de ses capacités.

Un système d'annonce est destiné à améliorer la communication entre les défenseurs.
En aucun cas, il doit devenir un palliatif à une incompréhension naturelle de la donne, donc à d'importantes carences techniques.

On peut jouer :
- Sans main forte, annonces croisées à l'entame, refus couleur
- Sans main forte, annonce d'honneur à la volée
- Main forte, refus
- Main forte, fermeture de couleur.

La fermeture de couleur :
Permet de bien protéger la main forte et de charger du fond sur une surcoupe du milieu.
Problème : quand tu tombes sur un super attaquant, il a vite fait de voir quand il faut bloquer ou pas. Même quand tu croises fond et milieu.

La fermeture de couleur est un principe passif :
D'après JD Djian : je mets tel le robot toujours les cartes dans le même ordre et remets la décision à celui qui a la main et qui a observé les répartitions. En aucun cas je demande quelque chose, je me contente de dénombrer ma couleur et c'est tout.

Avantages de la fin de couleur. Principe passif :
Je suis par obligation, d'annoncer ma main à cette couleur par le biais du décompte numérique.

1) Donne le décompte numérique à la couleur avec une plus grande précision
2) Permet d'enjamber sciemment le preneur avec pourquoi pas sauvetage des honneurs
3) Permet de savoir le nombre de cartes d'une couleur écartée par le preneur + rapidement
4) D'annoncer une singlette (par déduction, sous conditions)
5) De déclencher atout plus rapidement
6) Jouerie plus agressive
7) Favorise le 2 pour 1
8) Favorise les demis coups si la main forte est placée après le preneur.

Avantages du Refus. Le refus est un principe actif :
Je décide du refus ou non. Il rend acteur de son jeu : et ça ! Ça n'a pas de prix !

1) Permet de rentrer parfois des pièces pendues et courtes à la couleur et faible en atouts
2) Temporise le jeu, réoriente le bon flanc, protection de la main Forte
3) Oblige les ouvertures favorables à la Main Forte et la continuité
4) Système qui permet à la MF d'avoir un moyen de communiquer sans avoir la main
5) Evite au maximum l'affranchissement des pièces maitres du preneur en fin de partie
6) Lutte au maximum contre le débordement
7) Evite au maximum le Petit au bout du preneur
8) On pousse souvent une couleur avec pression (aucun coup d'atout)
9) L'attaquant ne sait jamais quand tu vas surcouper.

- Plus grande précision au décompte des couleurs
- Possibilité de détecter certaines singlettes
- Assurance de ne pas rater les charges à la volée sur surcoupe
- Meilleure détection des pièces pendues.

De devant inutile de jouer le fin de couleur, ne sert a rien, donc c'est refus.

La différence des 3 systèmes :
FFT : basique, simple a mettre en place et pratiqué pendant des années d'où réflexe permettant de s'économiser en tournois.

Fin de couleur : plus riche en information donc plus pertinent que FFT.

Refus : encore plus complexe car beaucoup plus subtile car il donne des informations et modifie beaucoup plus la jouerie : système actif
peu pratiqué en général car peu connu et demande un certain niveau de maitrise du tarot.

Les adeptes du refus, dans la mesure ou ils ne sont pas fatigué.
C'est un système qui mobilise beaucoup d'énergie et de concentration sous peine de catastrophe !

Le refus : surtout à interdire aux débutants, mais permet de s'adapter avec n'importe quel joueur de bon niveau. Le refus est avant tout une manière indirecte d'annoncer une main. En cela il est tout simplement formidable.